DU CREV. GRAN19ISSON.
St
lui,
én
exigeant néanmoins que lafemme qu'il
lui donnera n'ait pas moins de cinquante ans.
La vijite de la mered'EmilEeforme unefcenó.
plus vive
&
plus dangereufe. De
Id
viennerrl.
appar:emme11t les craintes qui font envifager
.l
mifs Byron un tcmrment conrinuel dans ce qui
pourroit lui arriYerde plus heureux. Le major
O/zara
&
le capitaine Salmonet, s'ltancjlattl$
d'intimider
Jir
Clzarles,pouJ!entl'infolence juf–
qu'
a
la mer1ace;
u
fur une répopfe ferme qct'il
lec1r fait 'ils portent tous deux la main
a
l'éple.
/~
ejl
for:cé
de iirer la fienne·;
f,¡
par la fupério–
rité tiefon courage
Y
de fon adreffe, ilfaitfau–
ter ce/le de l'un, il di.forme l'11utre,
il
les
met
tous deux dans la né.ceffitl defortir de fa
ma.i~
fon,
u
de remonter da11s leur 1•oitu_refans ar–
mes~
fans chapeaux. lls lui dífent des i11jures
~
t¡u'
il
m~pr-1je,
u
da
ns
la roge ou ils font,
il
arrivefort plaifamrnent que l'un qui parloit en
penchant la tite
a
la partiere, fe releve brof–
l{Uement, tandis
fCle
l'autre veuc fe batjfer
01
1
ec la mime cf1aleur,
u
que
fe
rencontrant tous
deux, ils fe donnent unf'iilrieux coup qui leur
Jait wurner leurs injures
l
un contre
r
autre.
llspartent
,u
/adameavece11x. Bientot
apr~s,
on
vient pr:omettre, de leur part,
J
fir Charles
plus de modlration, s'il
11eur
feulement rendre
les épées
&
les chapeaux,
&
payer les deu:x:
cents guinées de penjion
a
madame Ohara.
ll
rre11d les clzapeaux
ff5
les armes
;
mais il répond
'JU
e pour lapenfion,
il
fe réglera fur la conduite
lle ceue femme
,ftias
que rien puiffe le faire
.
111on;¡uer
IWX
loi!» de
la plus
e.~ac1e
jujlice.
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