DU
CHEV.
GRANDIS
s
ON.
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Il le faut , ma chere. Je ne puis demeu–
rer pluslong-temps. Mais comptez qu'Emilie
{era toujours chere
a
mon creur. Je m'effor–
cerai de contribuer au bonheur de
fa
vie,
&
tOtJS
[es
défüs feront fecondés par les rniens.
Je
fois
done bien ffu-e de vivre avec vous
&
mon tuteur. (Et tombant
a
genoux, les
bras en cercle :tutour des miens ). Faífe le
ciel) pourmonintéret comme pour le votre-,
que vous foyez bientot la plus heureufe des
femmes , par votre mariage avec le meilleur
des hommes , avec mon tuteur
!
Joignez
votre priere
a
la mienne. Dices
Amen
) Ma–
demoifelle ,
&
que le ciel vous comble de
tous
[es
biens.
J'eus peine
a
tneretirerde fes bras.
o
mon
-iuuour
!
Je. ne puis foutenir vos charmants
tranfports. Et je me hatai de reprendre le che–
min de ma chambre. Elle me
fui
vit. Elle prit
ma main, pour la baifer ardemmen.t. Vous
n'etes pas rachée,
Mademoifelle-~
Dites que
vous ne l'etes point. Je ne vous quitterai pas,
fans cette affurance.
Fkhée, mon amour ! Eh
!
qui pourroit
l'erre conrre vous·? Qu.e vous m'avez caufé
d'émotion par vos cendres...
Je
f
uis contente,
ú
je ne vous ai point
offenfée.•.... Mais dices encore une fois
moa
Emilie.
Dices, bon foir,
man Eníúie,
moa
amour,
&
rous ces cendres noms que vous
pr~noncez
d'un ton
Ú
charmanr.Donnez-moi
votre bénédill:ion , cotnme
{i
vous étiez ma
chere maman ,
&
je vous quitterai ,
&:
o-,
'
'
,,•