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1!
pe m'entendre 11ommer fon Emilie, de tne
voir aimée de lui comme
fa
fille. Dites-moi_,
Mademoifelle, fi vous étiez miladi Grandi1-
f
on , Jn'envieriez-vous ces témoign;i.ges de
fa
€ompaffion
&
de fon amitié?
Non,
J11ª
chere; npn) fije connois
l;>ie~
mon propre
c~ur.
Et m'accorderiez-vous la permiffion
d~
vivr~
;i.v-ec vous
? Dires, Mademoifelle,
~
préfent que vous
Cav.ezrout; µ1e permettriez·
vous de vivre ave
c vous&
11i.011 tuteur? C'ell:
une queilio11 que
j'
avois i:léja penfé
a
vous
faire ; niais la crainte
&
la confuíion m'ont
¡etenue juiqu'a ce que vpus ayez eu la bonté
de m'encourager.
,Je
vous affure que j'y confentirois volon–
tiers,
íi
vorre ruteur n'y faifoit pas d'ol:>–
jeél:.ion.
J-fo
!
~e
n'eíl: point aífez, ma chere mifs
Eyrnn,
Seri~z-vous
mon íincere, rµon ardent
avocat aupres de luí
?
11
eíl: cercain qu'il
ll,e vous
r
efo~eroit
riep'. Seriez-vous ?-ifpor–
fee•..... Je
va.isvous dire, Mademoifelle ,
comm~nt
il faudroit s'y prendre•.... Seriez"'
-vous difpofée
a
lui dire :
«
Voyez-vous,
fir _
,, Chades, cene perite fille, cene Emilie eft
..., d'un fon bon naturel. Sa forrune efr con–
;to
lidérable. On peut lui tendre des piege!\.
_,,, EHe
n'a ppint d'autre pcre que vous. La
r•
pauv~e
perite, (je fuppofe que pour l'at–
t•
tendnr vou:; me donnériez des noms tou–
"' cbants ) , la pauvre perite n'a point
d~
r
p¡~rf
t
oµ
f~ ~J:Quve
plus ¡;p.<1lheureufe
qu~