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o r
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'!
<le voir mon tuteur , lorfqu'il ve
noitchez
Mad. Lane , je ne
111e
fouviens pas
lil.uemes
•
agitations aient jamais été
fi
violentes que
les dernieres. Au11i, j'en fuis furprife
moi~
meme. Ne pourriez-vous pas m'en dire
la
caufe?
N'eres-vous pas pénétrée , chere Lucie ,'
ele tendreffe
&
de pitié pour cene aimable
fille
?
Ma chere Emilie , ne doutez pas que ce
ne foienr des fymptomes....
De quoi , Mademoifelle
? (
en
m'inter~
rompant ). Dires-le moi fmcérement , je ne
vous cacherai pas une feule penfée de mon
ccrur.
Oui ,
íi
je vous encourage, ma chere.
Dites done mademoifelle
!
Ves fympromes d'amour, je n'en doute
point,
&
d'un amour capable de troubler
~orre
repos.•..
Non, (en m'interrompant encore) non;
Mademoifelle,
il
eft
impoiiible.
Si
c'étoir ce
que vous penfez, Mademoifelle , je n'aurois
plus la bardieffe de paroitre devant vous. Le
ciel m'eíl: témoin que c'eíl: vous, vous feule,
q}1~
je ,voudroi.s voir miladi Grandiífon.
Je.
.n
a1 qu une cramte....
Eh , quelle crainte
?
Que l'am¡rié de mon tuteur ne diminue
pour moi , lorfqu'il fera marié.
Craignez-vous que
fa
femme ne s'éfforce
de r-eíferrer un cc:rur auffi vaíl:e que le
fie~?
Non
>
fi
cerre fe¡nme étoit vous. M:us,
Mademoífelle,