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mant homme, me porreriez-vous envíe, tna
c:here?
Envie ? Moi
!
rnoi , vous porrer envíe
?
Non, en vérité. Quelle raifon en aurois-je? ..•
Mais , chere mifs Byron , dites-moi a pré–
fent ..•. Je vous en prie, dites-moi ú vous
aimez mon tuteur ?
Vous favez qu'il eíl: aimé de tcut le mon–
de. Vous , mon Emilie , ne l'airnez-vous
pas?
· Oh
!
je
l'aim~
parfairement. Mais
vous~
Mademoifelle, vous J'aimez avec des
efpé–
rances qni ne conviennent qu'a vous. De
grace , un peu de confiance pour vorre Emi–
lie. Mon tureur n'en faura jamais rien.
Je
vous conjure de me l'avouer. Vous ne fou–
riez croire combien vous
m'
obligerez
par
cene faveur. Elle me donnera une plus haute
idée de moi-meme.
_
Voulez-vous, Emilie , me promettre au–
tanr
de franchife que vous m'en demandez
l
Je vous le promers.
J'avoue , ma chere , que j'ai beaucoup
d'eil:ime pour vorre ruteur.
D'efüme
!
Eíl:-ce la
le
rerme?
Ah!
mifs
Byron, toute jeune que je
[uis
,
je fais
bien
que l'efüme n'eíl: pas de l'amour.
Eh bien, je veux erre úncere avec mon
Emilie ; mais a condition que perfonne ne
faura
jamais que je vous fais une confi–
dence de cette nature••Je préférerois vorre
tuteur , ma cbere ,
a
Wl
roi dans to\lte
fa
iloire.