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H

r s

T

e r

1l

l!

Je viens, ma chere, lui dis-je, paffer

agré~

h_lement une demi-heure avec vous, du

moins fije ne vous fuis pas incommode.

Ah ! jamais mifs Byron ne peút !'erre

a

perfonne.

Commencez done, chere mifs, par don·

ner a -vofre femme de chambre

la

liberré de

fe

coucher, fans quoi j'abrégerois ma vifüe.

J'ai fair la meme grace

a

la mienne. Si vous

avez befoin de quelques petits fervices, je

vous les rendrai moi-meme.

Ah! Mademoifelle, vos attentio11s s'éten·

denta

tout

le monde. Anne me dit que tous

Jes domefügues vous adorent dans cerre mai–

fon'

&

je fais a{fez combien vous eres cht:re

aux ma1rres. Anne , vous pouvez vous aller

coucher.

La inienne m'a dir plus d'une

fois

que

mifs Jervins aime

afe

couchertard,& qu'elle

lit , ou

{e

fair lire par Anne , qui n'a pas

trop de pailion pour cet office, quoiqu'elle

life

fort

bien. Les domeíl:iques font autJi fen–

fibles que ieurs ma'irres

&

leurs ma'itreífes

>

ils expriment naturellement cequ'ils fenrenr.

Je ne doure pas qu'ils n'aiment aulii mifs

Jervins. Je jugerois auili volonriers des mai–

tres par l'affeél:ion deleurs domeíl:iques, que

par tome aun-e regle. L'at1iduiré parfaite

&

refpeétueufe de ceux de

fir

Charles, ne fair·

elle pas voir combien ils adorent leur maírre?

Je fois

fon

jaloufe de l'affeéhon des miens,

depuis que j'obferve en effer ceux de mon

tureur,

&

depuis qu'Anne m'a raconté tout