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fuis prefque fUr. Il n'eíl: pas au pouvoír d'une

femmed'errefans réferve fur certains

anides~

&

peut-erre ne le doit-elle poinr.Cependanr

on rencontre quelquefois des hommes, des

freres chez le(quels on eíl:ft'.lr que la confiance

n'eíl: pas mal placée.

Sima propofüion étoit agréée, je pourrois

écrire

a

mes freurs la plu};'art des chofes que

je vous communique.

J

ai peu de fecrecs.

Jvlesprécautions ne pourroient regarderqu'un

petir nombre d'occaíions, dans le(quelles je

craindrois de leur caufer de l'ínquiétude ou

du chagrin. Lorfque je vous écris, mon cher

doéteur, je fais que je puis me repofer fur

votre jugernent , des endroirs de mes lenres

qui peuvent leur erre montrés. Quelquefois

>.

~

la véríté , je me fuis un amufement de la

cmioíité

de

Charlotte , qui fe1·nble fe plaire•

comme je luí difois derniérement,

a

foppofer

des fecrets ou il n'y en a point, pour

!e

faire

honneur de fa pénétration, lorfqu'elle croir

les avoir découverts. J'aime

a

la voir dans

l'embarras,

&

fouvent en défaut, comme

une punition du filence q_u'elle affeéte. Mais

c'eíl: a!fez aujourd'hui, íur un fujet que je

pourrai reprendre avee vous. Vous ne fauriez

vous imaginer combien je fois imparienr de

me voir

a

Cclnebroke. Il eíl: dur de faire vio–

lence

a

fes inclinations ' tnon cher doél:eur.

&

je l'éprouve fouvenr.

·