l>U CHJ!V. GRANDISSON.
H
·naire de notre fexe (
-1<)
,
mais
j'
ai
pris ou
plutot j'ai rec;u
fa
main, qu'elle m'a préfe!l–
ré-e
&
je me fuis contenté de la condwre
ver~
un fauteuil. Vous ne l'avez jamais vue
~
Elle fe croit encore belle;
&
fi
fe's vices , qui
femblent répandus fur fon vifage , ne la ren–
doient pas odieufe, elle pocirroir encore pré–
rendre
a
la beauté.
Comment fe porte Emilie , Moníieur
?
(en jouant de l'éventail ). Eft-elle ici? Pre–
nez la peine de la faire appeller. Je veux la
voir.
Elle n'eíl: point ici , Madame.
Ou eft-elle done ? Elle a quitté , depuis
quelque temps, Mad. Lane.
Elle
eíl: , Madame, fous la meilleure pro•
teétion di.1 monde ; fous celle de mes dew::
fc:eurs.
·
Et de grace , Monfi.eur , quelles font yos
vues fur elle
!
Son age n'eíl: plus celui d un
cnfant ( en fouriant
&
me faifant voir
fa
penfée dans fes yeux ). Dites-1n<?i ce que
vous avez deffein de faire d'elle. Vous
fa
vez ,
a-t-elle ajouté , en affeél:ant un air plus
fé–
rieux, que mifs Jervins eíl: ma fille.
.
Si vous méritez, Madame, d'erre recon–
nue pour
fa
mere, vous devez erre contente
de la voir dans de íi bonnes mains.
Oh
!
Monfi.eur , je n'ai jamais eu de
foi
pour la bonté des hommes. Lorfqu'une jolie
fille fe rrouve dans leur chemin•... Je connois
( *)
Noca.
L'ufage des hommes en Angleterre efi de
•
baifer Jes fernmes f11r la bou"1c.
e ...