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cH'iv.
GtlA~ntsso'N~
n
Iettre de
fu:
Charles au doél:eur Barlet, arn...
vée d'hier au foir, mais qu'il il'a pu nous
faire voir qu'aujoutd'hui. La mere , cecee
malheureufe femme dont je voµs ai parlé;
a ren9u ·une vifüe
a
Gr
Charles. Pauv!e
Emilie
!
Chere enfant
!
Quelle mere le c1el
lui a donnée
!
Le doél:eur eft
íi
[eníible
,Jt
la complai–
fance que j'ai eu de luí abandonríer mes
lettres , apres les avoir retirées <les mains
de nos amies
&
amis, dont l'approbation
m'a réellement Hattée, qu'il ne s eíl: pas fait
preífer pour m'accorder la penniffion de vous
envoyer la leme de
íir
Charles. Je lui
ai
demandé cette grace, dans l'opinion que
vons l-irez volontiers tout ce qui regarde
Emilie. Mais ne manquez pas de me renvoyer
par la premiere occation ce que le doél:eur
á
la
bonté de me confier.
Vous trouverez, dans la derniere partie de
falettre, que M. Barler lui acornmuniqué le
déíir que fes freur_s ont depuis long-remps ,
de l'engager quelquefois
a
leur écrire.
11
y
confent, mais
a
des conditions, comme vous
verrez, auxquelles
il ):'
a peu d'apparence
qu'aucune de fes trois freurs veuille
fe
fou–
mettre ; car il me rnet du nombre. Ses trois
freurs
!
Sa troiíieme freur
!
Cene répétition a
quelque chofe de
fi
obligeant
!
J'
ai mille rai–
fon d'adrnirer
fa
bo11té: cependanr je remar–
que qu'il peut etre févere pour notre fexe.
11
n'efi pas au pouvoir des femmes d'erre
fans réferve : vous verrez que e'eft une des
c
s