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plus proche de l'égaliré avec elles, que je
n'avois ofé me le figurer. Mais elles fonc
d'un caraél:ereexcellent,
&
jeleur pardonne,
&
vous devez leur pardonner comme moi.
Je fuis fachée meme que la délicareffe de ma
grand'maman ait éré jufqu'a pleurer pourmoi
de.cecee aventure. Efi-il pofllble qu'elle en
aic pleuré ? La cendre, !'indulgente mere
!
Mon onde n'a pas écé
íi
compatitfanc. 11 elt
charmé de cerre fcene. 11 troic, dices-vous,
que les deux freurs n'ont rien fait qu'il n'euc
fuir lui-meme. C'efi un complimenc, fans
doute, qu'il prétend faire a leur délicateífe;
mais je fuis perfuadee, comme ma cante, que
leur généreux fi:ere ne les auroic pas remer–
ciées de la fi:ayeur que leurs railleries m'ont
caufée.
N'eft-il pas temps, ma chere Lucie, que je
penfe a vous rejoindre? Je rougis dix fois le
jour, de me v-0ir ici comme dans l'artente
d'une favorable ouverrure,
&
dans la cra.inre
néanmoins qu'elle n'arrive jamais.
J'y
crouve
une apparence de deffein, une affefüon qui
retfemble... je ne
fa
urois dire a quoi : mais
il
y
a des moments-Ou
j'
ai peine a me fupporter
moi-meme. Cependant, randis que le got1t
de la vertu, peuc-eu-e un peu crop perfonnel,
fera le fondemenc de ces deffeins , de cette
attente , de c€s agicarions, je ne me croirai
pas tour-a-fuir inexcufable. Je fuis fUre quefe
n'aurois pas cette eíl:ime pour leur frere, s'il
avoit quelques venus de moins.
_.
Pourquoi
M~
Deane m'efr-il venu mettre