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CHEV.
GRAND:tssoli:
"4-f
ae
la viéi:oir.e que j'ai remporté fur moi–
meme ?Elle m'a couré beaucoup. 11 eíl:
cer~
rai11
que ma curiofiré ne
p~uvoit
erre plus
vive, pour des particularités nuxqnelles j'a–
vois tant d'intérer.
Mais
il
me femble que le
plaifu: de les apprendre, n'auroit
j:unais
égalé
.celui que je reffens d'avoir funnonté la ten–
tation ,
fans
compter que mon orgueil eíl:
.Barré de l'opinion que j'ai donné de moi
a
mifs Grandilfon. Ce_pendant quel eíl: ici
111011 ·
mérite?
A
ne confolrer que la prudence,
j'
a
uro
is eu torr de céder. De quel ufage m'au–
roient été les lumieres que j'aurois·obtenues
par une
íi
mauvaife voie? Si j'avois appris
quelque .chofe dont j'euífe été vivement
a.lfeél:ée,
ma
haine pour l'artifice, m'auroit
.infailliblemenr rrnhie: Le doél:eur , ou
fir
Charles , auroir pu découvrir ma faute. Au–
rois-je .eu la balTeífe d'accufer mifs Gran–
cliffon pour me juíl:ifier? Je me ferois cou–
verre d'une tache honreufe;
&
M. Barlet,
qui m'accorde aujourd'hui
fa
confiance, fup–
primeroit peur-erre roures les .communica–
tions que j'efpere de
luí.
AitlG, ma chere,
'ª
politique devoit me fourenir comme la
proitme ;
&
je conclus que dans cette occa-.
/ion je fuis une heureufe
fi.U~
..
Mifs Grandiífon vient de raconter
a
fa
freur tout ce qui s'eíl: paffé entre nous.
Miladi déclare agréablement qu'eJ!e
n'
auroit
pas voulu erre mifs Grandiífon, en prenant
lt1
Jyrrre; majs que
íi
qaelqu'un la lui avoit
1
'