~4
Hí~TOI1l1i
au meilleur des hommes
!
Pardm1, chére
Hcn~
riette; dites prmnptemen.t que vous me par-·
donnez.
Mifs Byr.
Vous pardonner, chere Mifs
!
Ah! c'eíl: du fond du creur. Mais avez-vous
pu me dire que
~erre
lettre n'eíl: pas tombée
enrre vos mains par d'honnetes voies ,
&
vous pardonner
a
vous-mfane
?
Hatez-vous
done de la rei.nettre ot'i vous l'avez pri[e;
&
veillez fur moi comme une véritable amie.
fi
dans qnelque rnoment de foibleífe vous me
trouvez de la cmioíité pour des papiers qui
ne me feront pas venus plus honneremeur.
J'avoue que j'ai marqué de la foiblelfe:
íÍ
j'avois focccmhé,
les
plus flattefifes infor–
tnations ne m'amojent jamais dédoinmagée
de ce que
j'
aurois foufferr inrérieuremenr,
en réfléchiífant aux lnoyens
u–
roient fait obrenir.
Mifs Grand.
Ame fopérieare
!
ans quelle
confui'.ion vous me tetez
!
Je remettrai la:
Iettre
a
fa
place ;
&
je promers au
ciel
que
fije
11€
puis onblier ce qu'elle conrient, quoi–
.qu'il
n'y ait rien que de glorieux poux mon
-frere, je ne votls en dirai famais un mor;
du moins
{i
nous n'en obrenons pas la. com·
munication par d'autres voies.
Je h1i ai jeré mes deux bras autour du
eou. Elle m'a rendu mes eu1bra1feme11 ts avec·
Ja meme affeétion. Je 11e l'en aimerai que
mieux , pour avoir fonffert avec rant de
bont€ que ma conduire ait condamné la
íienne. Ne me félicitez-vous pas.:. ma chere.
4