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s

T

(')

1

ll

l!

avec moi , qui ai befoin moi-meme d'une

t;ouvernante. Mais qu'on me la faífe, cette

propoGtion.

Dans une converfaúon qui vient de finir

entre nous aurres femmes, & qui a roulé

for

l'

arnour , fujet favori des jeunes filles,

la perite créarure a donné fon opinion

fans

en en:e priée ' & n'a pas manqué de babil

pour fon

~ge

. .Ordinairemenr el¡e parle moins

qu'elle n'écoute. J'ai dit

a

l'oreille de mifs

Grandiífon : ne trouvez-vous pas , Made–

moi(elJe, que mifs Jervins parle plus qu'a

l'ord.inaire? C 'efl: ce qu'il me femble, m'a

réponduce~te

bon

ne

ame,aquirienn'échappe,

Pardon, Charl

otte, ai-je ajouré un peu maJi,.

cieufemenr.Je

vous l'accorde,a-r-ellerépliqué

~u méme ton.

Mais

laiíf

ons-la babiller

a

ion

aife,

elle n'efr pas fouventde cette humeur–

}a.

J'aime beaucoup mifs Jervins, ai-jerepris;

piais je m'appen;ois q

ue fes hab

ituf.ies chan·

gent;& dans ces temps

cririqu.es,

je crains tau·

. jours que les jeunes pe

rfonnes n

e s'expofent.

Jer

vins , qui nous a vu parler fecréremenr,

a

d.it

d'un ton plus déciGf que jamais, qu'elle

n ' a

imoirpoint les chuchoreries; maisqu'étant

fure que.fon tuteur l'aime, & quenous

l'ai–

mons auffi, elle avoit le .creur tranquille

1

Qui penfoit a fon creur? Et fon tuteur l'aime

!

Frnili~~1evi!!ndrapointavecmoi,

ma chere,

9

de mars, au

m11tin.

O Lucie

!

nou~

fommes ici dans une vive

~-µ:~ne

p_ppr

mHs

/erv.i¡p,

~

l'

occaíion

~rwie