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Gn.ANnTSsoN.
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elle a refUS de fa mere. Le réfultdt ejl que
mifs Byron s'a.ffec1ionne beaucoup pour Emi·
lie; qu'elle lui accorde la liberti de la voir
fouvent en pariiculitr,
fs
d'entrer le foir libre•
meRt dans fa chambr'; do,ui écrire,
&
de
lui
f1ire tcnaes fes ouvertures de ca:ur. Mifs Byron
ne
di.ffimule point
J
mifs .Selby que dans cette
eommunication elle fe fiarte de pénétrer les[en:..
timents d'Emilie pour Jir Charles. Mais Ju:..
périeure, comme elle veut Z'itre, J·lajaloufte,
elle ne voit rien
a
fe reproeher d.:rns fa curio
ji
ti.
Dts le mime jour, Emilie s'étant préfentée
tl
la porte de fa chambre, elle n'a pu la recevoir,
parce qu'elle avoit une lettre
a
finir; mais el[e
fe
propofe de
l'
en d'édommager
,
par une vifite
9u'elle. veut tui remire le foir dans fon propre
appartement, pour lui confirmer tous les ferrti–
ments tJ'amitié qu'elle lui a prorrris dam leur
promerrade
).
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J.undi ,
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mi
foir" Iorfque·toute !a compagnie
ie tur retirée,
j'
allai frapper
a
la porte d'Emi–
lie, qui me
fot
ouverre au1lirot par Ca
femme
de chambre. Eíl-ce vous,
ma
trt!s-cbere mifs
Byron ,
s'écria-t elle , en venant
a
moi
leS'
bras
ouverts.
?
Quelle extreme bonté
l·