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T
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1'-
E
de fon creur avoit changé
fa
reconnoiífance
en amow: , n'
auroir~elle
pas une excufa ,
comme je me flatte d'en avoir
?
(
Mifs Byronfait le rlcit d'une J'iflte que
/¡z
mere de mífs Jervins a renda le mime jour au
cfzáteau de Colnebrok.e, accompagnée du major
O/zara
&
du capitaine
S
almonet, paur
y
voir
fa filie. Les circonjlances en font biz.arres. Ces
deme prétendus ojficiffrs font les· matamores.
Milord
L .•.•
qui les
re~oit,
garde affez.peu
de
mlnagement a1,ec eux. Cependant L'objli11ation
de la mere
a
demander fa fille'
f.,¡
l'idée qu''i[
12'
a pas droit de s'y oppofer, le portant
d
faire
dépendre c:ette entre1•ue de la 1•olonté
d'E
mzlie,
il
Ciimfent
a
la faire a11ertir, Mais la crainte
l'a1•oit déja fait difparoí.tre.
E/te
avoitfupplil
mifs Byron de monter avec elle dar.s
un
r;ar–
roffe de miladi
L, •..
qui ramenoit cette Jame
de l'églife
;
& ,
fous prétexre de prendre l'air
avant de díner, les deux demoifelles s'étoient
llorgnées du c/záteau. On vient dire
a
la mere
9ue fa filie ejf abfente. Elle sJemporte, Ses·
braves veulentprendre le méme ton, Milord les
exhorte
d
fe
retirer tranquil/ement, s'ils n'ai–
ment mieux le mettre dans
la
néceJ!ité de les
y
forcer. lls parlen
e,
en fe prome.ttant de voir
jir
Charle
s, & d'en tirer ra1fon.
Mifs
By.r.onrepréfente l'ejfroi de fa com–
/!ªgne
,
la pi:iéqu'elle en re_ffent
,
les
tendre~
injfances avec lefquelles cecre jeune perfonne·
lui
demande fon amuil,
f.,¡
Ja 11a'i1•eté dans
k
Tlcit ft!'elle luifait des mauvais traitements