DU
Cl-ll!Y. G:rlANDtS90N.
SJ
Íl
pas pertnis de m'adreffer direétement fes
cxcufes, parce gu'il n'a pas voulu faire fu?:
pofer que
j'
entre attendu fon retour. Je n ai
pas éré fachée non plus qu'il ne m'ait pas
' nommée
fa
rroiíieme freur. Voyez, Lucie
>
commenr le doute fait pefer fur les moindres
circoníl:ances.
Au fond, je n'érois pas contente que fon
abfence durar
íi
long-remps,
&
dans les ré–
flexions que je faifois la-deífus, je me fuis
fentie porrée une fois
a
rerourner
a
Londres;
&
peur-erre m'v ferois-je déterminée, íi je
tn'
étois crue affez importante pour luí caafer
un peu de chagrín par mon départ. Femmes
!
femmes
!
s'écriera ici mon onde: je ne me
' va.nte point d'erre fupériem;e a tous les perits
foibles de mon fexe. Mais auffirbt que je l'ai
vu, tous mes dégouts fe font diffipés. Apres
i'
affaire d'Anderfon, celle de Dan
by
&
celle
du milord W ....
il
a paru dans un jour plus
brillant
a
mes yeux) qu'un héros couverr de
lauriers, qui rerourneroit dans fon char de
triomyhe, avec une foule de princes captifs
a
fa
foire. Cambien le caraétere d'ami du
genre humain n'efi-il pas plus glorieux que
celui de vainqueur des na.rions.
Ma chere Emilie n'a pu
fe
défendre d'un
généreux embarras,en fe rappellant les peines
qu'elle a caufées
a
fon meilleur ami, quoi–
qu'elle ignore encore la vifite que
fa
mere
luí a rendue avec Ohara
&
Salmonet. 11 m'a
remerciée de ce qu'ilnommela bonté quej'ai
eue de dérober
Emili~
a
fa
mere, donr la vue
º'