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J!
mon frere. Il
faut
que vous foyez préfente,
&
que vous
y
meliez quelques mots. Nous
verrons
fi
le doéteur nous trompe , lorf<l\.t'il
nous aífure que mon frere efile moins réfervé
des hommes. M. Barlet eíl: entré au meme
moment. Je crois, doéteur, lui a dit miladi
L....
que nous fuivrons votre confeil,
&
que
nous ferons
a
mon frere toutes les quefüons
qui nous viendront
a
l'efprit, fur !es enga–
gements dans les pays étrangers. Elle n'avoit
point achevé, lorfque
fir
Charles a paru. 11
s'eíl: aíiis aupres de moi;
&
je
crois
avoir
obfervé qu'il me regardoit avec un melange
de refpeét
&
d'amitié.
Miís Grandiífon a commencé
fort
adroi–
tement par r.appeller la lettre qui regarde
milord
w ....
dom elle
ª·
dit
a
fon frere que
le doéteur nous avoit lu quelques arrides.
Elle fouhaitoit beaucoup , a-t-elle ajouté ,
de favoir fur qui
fu
Charles avoit jeté les
yeux pour en faire la femme de leur onde.
Il a répondu qu'avant que de la nommer,
il fouhaitoit lui-meme d'avoir quelques mo–
ments d'entretiens avec elle; qu'il étoit fllr
qu'elle feroit approuvée de fes freurs,
fi
elle
acceptoit les offies de milord;
&
fon deífein
étoit de 1ui rendre une vifite en
revena.nedu
chatean de Grandiífon. Enfuite
il a propofé
a
mifs
Charlotte de l'accomyagner dans ce
voyage, qu'il ne pouvoit difterer plus long–
temps, 2arce qu'il devoit aíliíl:er
a
l'ouver–
ture de
fa
nouvelle églife? Cene partie fera
fi
courte , a+il dit
a
milord
&
miladi
L......