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que c

'e.íl

:

a

quelque dame étrangere que vos

foins

[e

font

adreffés.

Sir Ch.

J'avois cr.u, Charlotte, que votre

curiofüé ne s'étendoit qu'aux <lames d'An-

gleterre.

· '

Mifs Grand.

Pardonnez-moi, Moníieur

~

elle regarde toutes les femmes , fans difünc–

tion de pays , s'il

r

en a quelqu'une en effet

qui air donné de 1éloignement

a

mon frere

pour les offres qu'on lui a faites ici,

&

contre lefquelles nous ne connoilfons point

d'c,bjell:ion. Mais vous me laiffez enu·evoir

quelque étrangere •. ..

Sit Ch.

(L'interrompant).J'efpere,Char–

lotte, que

fi

votre tour revient, vous ferez

auffi naturelle dans vos réponfes , que vous

l'etes dans vos queíl:ions.

Mifs

Grand.

Votre exemple, Monúeur,

fera ma regle.

Sir Ch.

N'ai-je pas répondu nettemenr

f

ur toutes les perfonnes que vous avez nom..

mées?

Mifs

Grand.

Je ne m'en plains pas, Mon–

fieur. Mais n'avez-vous pas vu des femmes

dans les pays étrangers , pour lefquelles vous

ayez eu plus de gour que pour celles nom–

mées? Répoudez

a

cene 9uefüon.

Sir

Cit.

J'en ai vu, Cnarlotte, non-feü–

lement dans les pays étra.ngers, mais en

An[ lererre auffi.

Mifs Grand.

Je ne !ais ce que je dois díre

la-deffus... mais de grace, Monfieur, n'avez–

vous pas vn d'étrangere qu.i ait

fait

plus