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DU CHEV. GRANDfSSQN.

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d'ímpreffion fur vous qu'aucune dame

d'

An–

gleterre?

Sir Clz.

Non. Mais apprenez-moi, Char–

lotte,

a

quoi tendent routes ces quefüons?

Mifa Grand.

Uniquemenr, mon frere ,

a

vous faire connoírre quenous fommes irnpa–

tientes de vous voir heureufement marié,

& que nous craignons que votre éloignernent

pour les propolitions qu'on vous fait, ne

vienne de quelqu'autre attachement. Voila

tour.

Milord L....

Voila tout, cher frere.

' Miladi

L ....

A préfent,

íi

fir

Charles vou-

loir facisfuire notre curioíité

!

( Croyez-vous, Lucie, que toute ma pré–

fence d'efprit m'ait jamais été plus néceífaire?

Sir Charles a foupiré. Il eíl: demeuré quelques

moments fansrépondre ).

Sir Ch.

Vous eres trop bonnes, trnp géflé–

reufes, de fouhaiter

íi

ardemmentdeme voit

marié.

J'

ai

vu la perfonne que je crois feule

capable , entre toutes les femmes du monde>

de me rendre véritablement heureux.

( II a rougi :

il

a baiífé la vue. Pourquoi

rougi.J: ,

fu:

Charles

?

Pourquoi baiífer

la

vue

?

L'heureufe perfonne n'éroit pas préfenre..•

L'étoir-elle? Ah! non, non, non).

Sir Ck.

Vous reíl:e-r-il d'aurres quefüons

a

me faire?

Mifs Grand.

Une feule. Cette per.fonne·

eíl:-elle érrangere ?

Avec quel empreifement tour le monde,

cxcepté rnoi ,

l'

a regar

ici pour attendre fa

E

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