tJU CHEV. GRANDISSóN.
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que je ne vous propofe pas d'en erre auffi.
Je compre arriver vendredi próchain , pour
revenir le mardi
d'apr~s.
Mifs Grand.
Je crois, mon frere, que je
vous prierai de
m'ex~ufer.
Si vous deviez _
palTer huir ou quinze jours dans votre terre ,
je vous accompagnerois volontiers,
&
je
m'imagine que milord
&
miladi
L....
feroient
auffi du voyage.
Sir
C!r.
Je fuis obligé de me trouver
~
Londres d'aujourd'hui en huit jours; mais
vous pourriez paffer au chateau de Gran–
diífon le temps que vous défirez. Vous trou–
verez des a1rtufements dans le voi!i.nage.
Vo~
tre coufm y fera :
il
fera les honneurs
cfo
canton;
&
fi
je juge de vos fentiments par
la liberté avec laquelle vous le traitez, peut–
erre efi-il mieux dans votre creur que vous
ne penfez vous-meme.
.
Mifl Grand.
Votre fervante , MonGeur ;
maisj'auraimon tour, De grace,Gr Charles,
puis-je vous demander.•.• nous fommes ici
entre freres
&
fc:enrs.
Sir Ch.
(
En fourianr ). Doucement ,
Charlotte :
{i
c'efl: par repréfailles que vous
me
faite~
des quefüons , je ne réponds
poinr.
Mifs Grand.
Par repréfailles
! .•.
pas tout
a
fait non plus. Mais , fuivant la lettre que
M. Barler nous a lue, lorfque milord W ..••
vous a propofé de penfer au mariage, vos
réponfes nous onr fuir craindre que vous n'y
ayez point d'inclination.
E
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