Table of Contents Table of Contents
Previous Page  311 / 392 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 311 / 392 Next Page
Page Background

tJU CHEV. GRANDISSóN.

10[

que je ne vous propofe pas d'en erre auffi.

Je compre arriver vendredi próchain , pour

revenir le mardi

d'apr~s.

Mifs Grand.

Je crois, mon frere, que je

vous prierai de

m'ex~ufer.

Si vous deviez _

palTer huir ou quinze jours dans votre terre ,

je vous accompagnerois volontiers,

&

je

m'imagine que milord

&

miladi

L....

feroient

auffi du voyage.

Sir

C!r.

Je fuis obligé de me trouver

~

Londres d'aujourd'hui en huit jours; mais

vous pourriez paffer au chateau de Gran–

diífon le temps que vous défirez. Vous trou–

verez des a1rtufements dans le voi!i.nage.

Vo~

tre coufm y fera :

il

fera les honneurs

cfo

canton;

&

fi

je juge de vos fentiments par

la liberté avec laquelle vous le traitez, peut–

erre efi-il mieux dans votre creur que vous

ne penfez vous-meme.

.

Mifl Grand.

Votre fervante , MonGeur ;

maisj'auraimon tour, De grace,Gr Charles,

puis-je vous demander.•.• nous fommes ici

entre freres

&

fc:enrs.

Sir Ch.

(

En fourianr ). Doucement ,

Charlotte :

{i

c'efl: par repréfailles que vous

me

faite~

des quefüons , je ne réponds

poinr.

Mifs Grand.

Par repréfailles

! .•.

pas tout

a

fait non plus. Mais , fuivant la lettre que

M. Barler nous a lue, lorfque milord W ..••

vous a propofé de penfer au mariage, vos

réponfes nous onr fuir craindre que vous n'y

ayez point d'inclination.

E

3