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T

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I ll

i!i

<lans un mariage qui ne répond poinc

a

fef

vues. Si les peres doivent quelque indulgence

a

leurs enfants, ils ont droit d'en attendre

auíli de l'obéiífance

&

du refpeél:. Vous

etes

fachée conrre le pere de M. Gard. Conve·

nez-en, rnifs Danby.

Je voulois voir quelle feroit

fa

réponfe.

En vérité, MonGeur, je ne le fuis point.

M.

Gard le pere fait mieux que perfonne

a

CJUOÍ

fes affaire

s l'

obligent. Je l'ai dit vingc

fois ;

&

fon

fils

e.fl

: convaincu lui-méme

que

n'étant point le

fe

ul enfant, il n'a pas droit

de fe ph:indre.

11

eíl: vrai, Moníieur, a-e-elle

ajouté en

bai1fant les yeux , gue dans nos

entretie.ns

nous avons quelquefois fuuhaité...

Mais que f

ervent les déíirs

!

M.

Edouard a remarqué que

fa

fomr ayant

a

préfenr deux mille livres íl:erlings'

011

pou·

voit e(pérer que le vieux

M.

Gard, qui con·

:noilfoit les affeé'cions de fon fils.....

Le vieux

M.

Gard, ai-je imerrompu,

ne

fera rien qui foit oppofé

a

fes inrérets' ou

a

ceux de íés autres enfants;

fa

niece de mon

di5ne amín'entrera pcint dans

fa

famillc,

fons

erre fUre d'y erre ;es-ue ;:¡yec coníidération.

On eíl: venu m avenir que

le

fouper nous

~1doit.

J'

ai

conduit mes hotes dans la falle

anger, en donnant la main

a

mifs Dan

by.

Commens-ons, leur ai-je dir, par une petice

fere, ot1 je veux que

la

familiarité regne avec

la joie. Si votre bonheur dépend de moi ;

~omptez

rous trois d'erre heureux.

Y

ous

jugerez.aifément,

mon

cher

d.oél:ew.:,.