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le pouvoir de reél:ifier un teíl:ament , com:
poie dans une longue maladie qui a
pu
chal'l–
ger quelque chofe aux difpofitions d'un
homme narurellement doux & oienfaifant.
Ils ne m'ont répondu que paY leurs !armes.
Dansles premiers moments, ils fe regardoient
l'un l'aucre, ils s'effuyoient les yeux,
&
tout
d'un coup ils
recommen~oient
a
pleurer.
M. Sylveíl:re a verfé auili des pleurs
de
joie.
J'ai cru quema préfence pouvoit les gener,
&
je fuis forti fous quelque préte::ne.
A
mon retour, leur épargnant !'embarras
des compliments, j'ai prévenu M. Thomas
Danby, qui fe difpofoit
a
parler: Mes chers
amis, leur ai-je dit
a
tous , je lis dans vos
yeux les honneres fentiments de vos creurs.
Croyez-vous que ma fatisfaél:ion ne foit pas
du moins égale
a
kt
votre
?
Je fuis plus que
récompenfé par le témoignage que je
me
rends d'avoir fair un bon ufage de ce que
votre onde m'a confié. Regardez ce que
j'ai
fair comme une dette que j'étois chargé
d'acquitter, par cene providence, qui vous
oblige de compter
l'
oóligarion de faire du
bien entre les principaux devoirs de yotre
religion. En un mot ,
fo
feal· droit que je
m'attribue, eíl: de vous recommander, dañs
rouces vos entreprifes,
l'
exercice de la bon
té
&
de la juíl:ice.
Les deux freres étendant les l'>ras au ciel ,
ont proteíl:é que l'exemple qu'ils venoienrde
recevoir, ouvroit leurs creurs,
&
qu'ils
pr~mettoient· au ciel de ne les fermer
jamais;