nuCHEV.G:R.A'NDtSSON:
lf
éte
fa
fc:eur; tandis que cene aimable fille rou–
gi!foit
a
chaque mor,
&
tenoir la·vue bai[.,_
fée, dans un charmant embarras. M.
Gard',
fils d'un riche négociant dans le commerce
de Turquie, eíl: le jeune homme avec
le
creur duquel mifs Danby a fait
1'
échange du
fien. Le pere de M. Gard, qui demeure dans
le voifinage- de
Ca
terre,
l'
avoit envoyé dans
fon comptoir d.'Afie , fous prérexte de le
former aux atfaires ; mais au fond , pour
l'éloigner de mif-s Danby, avec laquelle
il
ne vouloit point enrendre·parler de mariage,
fans favoir ce que fon onde avoit deífein de
faire pour·elle. Le jeune ama
nt efr revenu
depuis peu;.&, pour obtenir la
liberté.dede~
meurer
a
Londres, ihr promís
a fon perede
ne
[e
marier jamais fans fon- confentement.
Cependant M ..Edouard affure qu'il aíme.
fa
fc:eur avelc une vive pailion,
&
qu'íl:a juré
dt:•
ne prendre jamais diautre femme.. _
J~·lui
ai
demandé file pere faifoít d'autres
objeétions que celles de la fortune , contre
le choix de fon fils. Non, m'a-t-il répondu
ª'.rea
fa
chal.eur·
d:un frere, il eíl: impoilible
1
qn'il en fa!fe d
?autres.Jln'y aepoint, dans le
royaume, une
fille plusfage que ma fo:ur ,
quoique cet éloge ne. convienne point
rna bouche..
Pourquoi,. Mo¡:¡fi'eur
?
Ne' devons-nou9
J:'>a5
a
nos parents la jufüce que nous ren–
drions aux aurres
?
Mais je corn;ois qu'un
pere qui a paffé roure·
fo-
vie
a
s'enrich
ir yn'efi
pa&
bien
ai[e
,de
voll: engag_er fon
Ji.is,,