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J2

H

1

s

T

o r

l't

1

-depuis qu'il devoit la vie

a

votre courage

~

qu'il vous feroit fon pi:incipal héritier. Nous

ne nous fommes jamais tlattés de recueilliI

toute

fa

focceilion ;

&

dans

w1

voyage que

j'ai fait eñ France, il m'a déclaré qu'il vous

laifferoit la plus grande parrie de fon bien.

C'efl: une ouverrure qu'il n'a jamais eu

pour moi. Je n'.avois fait que défendre

mai

vie en garantil.fant la fienne. 11

a

toujours

;maché trop de prix

a

mes fervices ;

mais

íi

votre marchanii vous avoit ahandonné la

moitié de fon fonds , auriez-vous penfé,

M.

Edouai;d ..

a

l'augmenter par un

bm1 ma–

riage?

Les

femJ.U~

font

w1

fardeau , MonGeur;

fi

j'érois devenu mon maítre, je n'aurois

pas

eu l'embarras d'en chereher. J'en aurois.

trouvé mille

a

choifir. Sa freur a paru tachée

de cene réponfe. Son frere n'en a pas

été

plus content.

M.

Sylveíl:re, qui eíl: un vieux

gar~on

, ea a

1'1..

Pour moi , elle m'a f

ur–

pris

a

cet age: Vrai langage de marchand

>

ai-je

dit

a

mo7-meme. A préfent, Meffieurs,

trouvez-vous bon que je prenne un tnoment

,,orre freur

a

1'

écarr? Aurez-vous cette cou–

.tianée pour moi , mifs D:mby ? ou fouhai–

rez-vous

plur&t

que je vous faíle ici

mes

queíl:ions?

Monfieur, votre caraél:ere efl: fi conntt,

qt~e

je ne ferai pas fcrupule de vous fuivre.

Je l'ai prife par

b

main,

&

je l'ai menée:

dans mon cabiner, donr la E_orte, qui donnoit,

daus

la

chambre

cU

je

biíIOis

fes freres .. efl;