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t>u

CH!V.

CllANnts~oN;

t1

qu'avec un ccrur auffi feníible que le míen,

j'

ai du prendre beaucoup de phifir a voir aux

perfonnages un vifage fort différent de celui

·qu'ils avoient apporté. En voyant éclater la

reconnoi!fance dans les

re~ards

de la freur

&

dans le langage des deux treres , je me fuis

imaginé plus qúune

fois

que je voyois lecher

Danby, les yeux attachés fur nous,

s'

applau–

diífant du choix qu'il a fait d'un exécuretfr,

qu'il voyoit déterminé

1

fuppléer aux défauts,

dont l'exces de fon reffentiment d'un coté,

&

de l'aurre celui de

fa

reconnoi!fance, ont

été

l'

occaíion.

J'

ai

dédaré

a

Thomas Dan

by,

qu'avec le legs de fon 911cle, il pouvoit faire

fonds fur cinq mille livres íl:erlings,

&

gu'il

~épendoit

de lui d'entrer en traité avec fon

patrnn pour

fa

niece

&

pour leurs arrange–

mems de r.ommerce.

J'

ai fait la memedédara–

tion a M. Edouard Danby,

&

je

l'ai

exhorté

a

condure auffi avec le íien. Vous , mifs

Da11by, ai-je conrinué en m'adreíI:·mt

a

elle,

vous direz

a

votre cher M. Gard, qu'omre

les deux mille Üvres qui vous appartiennent

déja, vous aveza f:m fervice cinq mille livres

íl:erlmgs de plus. Et

íi

ces fomrnes ne fuffifent

point pour vos arrangements , je vous de–

mande en grace de me le faire connolrre.

Soit qu'elles fuffifent ou non, mon refpeét

pour la mémoire de votre onde ne fe ren–

fermera point dans ces bornes. Je ne défüe

point d'erre plus riche que je ne le fuis. Vous

m'apprendrez

fi

vous avez d'aurres parents,

&

quelle efr leur füuation, pour me donue1

.•