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I

s

T

o

I

R.

1!

mémoire.Et

clans quel commerce, Moníietir;

vous etes-vo

us engagé

?

Dans le cómmerce des Indes occidentales.

Et

quelle~

fout vos· vues daus cette pro–

feffion?

Elles ·promettoient beaucoup , Moníieur,

fi

le ciel ..... Le négociant , auquel je Cuis

attaché

>

[e

propofoit de faire agréer

a

mon

Qncle

>

qu'il m"a{fociar pour un quart

a

(es

enrreprifos ;

&

dans un an , il m'am:oir mis

de moitié.

Ce deffein vous fait hoaneur , Moníieur,

&prouve qu'on eíl: fatisfait de votre conduite.

Votre négóciant eíl:-il encore dans

la

meme

dif

pofüion

?

Ah

l.

Moníieur.

Et fous quelles conditions, Moníieur, vou·

loit-il vous oúfocier pour un quai:t

?

Il parloit , Mo11fieur , de quatre

mille gui–

nées. Mais mon onde ne nous en a

jamaisf.ut

e[pérer plus de trois mille, outi;e

fa

premiere

libéralité:

&

lorfqu'il eut appris la mon

&

la

conduite de man pere, il-nous

fir

déclartr

qu'il ne feroit plus rien pour nous. Au fond,

les mille livres fl:erling$ qu'il.laiífe parfon tef–

tament, font

fort

au deffus de notre attente.

J'aime votre ingénuité. Mais, dires-moi,

quatre miUe guinées feroient-elles bien em–

ployées

a

vorre

fi~ation

?

Pour vous parler fans dégµifement, Mon,..

:fieur,

la

vue de mon négociant, s'il n'arri–

voir rien qui plir la faire changer, étoit de

me donner

>a

la fin_de l'année.

fu

uiece eu,