nu
Ct!1!V.
GllANDrssoN.
rr
nrariage ,
&
de me mettre alors de
mo~tié
dans fon commerce: ce qui auroit augmenté
tour d'un coup ma forrune du double.
Aimez-vous cette niece
?
Oh! Monfieut' , íi. je l'aime
!
Et
hu
croyez-vous les memes f:emiment&
pour vous?
Si· fon onde .. .. Je· n"en doute p;iinr
~
Moníieur , íi forr oncle.avoit pu déterminer·
lemien.
Eh bi<m, Moníi.eur, je fuis l'exécuteur
de
votre onde. Mais écoutons un momenr.
vottie frere. Que dites-vous , M. Edouard?
M'apprendrez-vous auffi quelle e!l: votre
füuation , quelles fonr vos
v~es·?
On m'a placé, Moníi.eur, chez un
rich~
marnhand·de vins Franco
is
;.ilme laitTe le
mé~
nagemenr de·rout fon <i'ommerce,
& .
je
croi$'
que fon deffein étoit dé réíi.gner tout entre
fon neveu
&
moi , íi.
j'
avois pu tt0uver de–
quoi payer la moitié du fonds..
Er de quelle fomme auriez-vous eu befoin?-
0 Moníieur·!il:ne m'auroit pas fallu moins–
de
fr'í
mille livres-fierlings. Mais
{i.
1non onde'
m'avoit1aitTé les trnis mille livres qu'iLm'avoit'
fait efpérer, j'aurois pu trouver l'autte moitié
de
la fomme 2our-un honn&e intéret.
Je'
me fuis fait une affez bonne réputation.
Mais
{i.
vous n'attendiez tous deux-de votre·
onde que chat:tm trois mille guinées , quel
Hfage fuppofez-VOUS qn'i} eut'
fait
du refie:
de
fa
fortune
?
Nous av.onsjugé,
m~a
répondu M ..Edouard).
A. 6·