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N.
7
que je puiífe joindre
a
ce récit les circonf–
tancses de notre entrevue.
Vtndredi au fo
ir..
M. Sylveflre, d'un air qui rendoit
té~oi·gnage
a
la fatisfaétion de fon creur , m'á
f>réfenté d'abord mifs Danby; enfuite fes
deme freres ,
qui
ont rec;u mes premieres
civilités avec un peu d'embarras, com1ne
. s'il-s avoient eu quelque· chofe
a
fe repro–
cher , ou le généreux regret
d'
avoir éré ,
prévenus. La: freur avoit
l'
air plus ai[é , fans
erre moins modeíl:e ; ce qui
1ti'
a fait juger
qu'elle étoit moins
bl~mable
que fes freres,
par lefquels' il
y
a beaucoup d'apparence
qu'elle s'eíl: laifle conduire. Mifs Danby eft
une jeune perfonne fort agréable. M. Tho–
mas
&
M. Edouard Danby , font auffi deux
jeunes gens d'une phyfionomie revenante,
&
qui ne paroiífent pas manquer d'efprit.
Des le premier moment,
~,'ai
di!lipé tout:
ce· qui pouvoit leur refrer d inquiétude ,
&
nous nous fommes tous affis avec un air de
con·fiance
&
d'amitié. Je· ne vous offre pas,
leur ai-je dit , de vous lire le teíl:ament de
vorre oncle , il fuffit de vous répéter ce que
Toas devez a·vorr appris de M. Sylveíl:re; vous
devez y avoir part tous trois , chacw1 pour
la
f01fime de mille livres íl:erlings.
lis m'ont
fa\,t
une profonde révérence;
&
r
a-lné des deux freres m'a déclaré qu'ils accep–
to~nt lele~sdaos
les termes du teíl:ament..
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