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H1sT01R~

1

.devant les y.eux. Vous me la renverrez, s'il

vous plalt , par le premier ordinaire.

Elle eíl: accompagnée d'une autre, dontf

ai

.obtenu la communicarion du doél:eur Bar1et.

C'eíl: une récompen(e de roa franchife, qui

femble exciter la íienne. 11 m'accorde quel–

quefois l'entrée de

fon

cabinet, ou je{uis

charmée de lui dérober un quart-d'heure

d'entretien au

milieu d

e fes profondes occu–

pations. Il m'a

prom.is

l'hi.ftoire de

fa

liaifon

avec íir Charles;

& je

l'attends avec d'autant

plus d'impatience , qu'elle contient, dit-il,

que1quescirconíl:ances de la conduire dujeune

chevalier , dans les premieres années de

fes

voyages,

&

de celle du plus cher de fes amis,

qui fe nomme M. de Beauchamp ,

&

que le

doél:eur appelle un fecond

fu:

Charles Gran–

di!fon. Il a routes fes relations par .écrit;

&

dans

fa

bonté pour moi' il s'eíl: engagé

a

me

faire Jire ce qu'il peut communiquer.

fans

indifcrétion ; mais je n'ofe pouífer trop loin

la hardieffe. Mifs Grandiffon, moins timide,

;i

juré de luí faire révéler tour ce

qui

n'~{l

point

abfolumenr un fecret. Si le premier,

die-elle, n'a pu réíiíl:er

a

une femme

>

com–

ment le doél:eur fe défendra-r-il contre trois,

done au¡;une n'eíl: pas

moins

curieufe que la

premiere, qui·

l'

aimen.t toutes trois,

&

qu'il

fait profellion d'eíl:imer

J

Vous voyez, ma

chere , gue mifs Grandiffon a rerrouvé

fort

heureufement fes

e[p~its.