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LETTRE. VI.
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I
Janvier.
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o u s ne vous attendiez
p~s
, ma chere ;
que
1'
occa!ion fe préfenrar .lirot d'obéir au.
troiíieme ordre que
j'
ai rec;u de vous
&
de
tome ma chere famille,
&
j'
étois
fort
éloignée
aulli de
m 'y
attendre; ceJ?endant w1 jeune
hommed'unenaiffance
&
d une fortune aífez
coníidérables, a déja commencé a me regar–
der avec diíl:inél:ion. Pour ae nas vous caufer
d'impatience par11nprologuei;mtile,fonnom
eíl:
Fouler.
11jouit d'un bien
fort
honnete, par
la mort de fon pere
&
de
fa
mere , avec
d'amples efpérances du coté d'un vieil onde
du pays de Galles, qui fe nomme le chevalier
Rola,nd Meredith,
&
qui fe trouve chargé
d'une commiliion de la providence ala cour.
11 paroit que
fu:
Rolland a fait w1e loi
a
fon
neveu, foi::s peine de
fa
difgrace, de ne pas
fe
marier fans
fo1i
apprQbation, gn'il ne don–
nera jamais, dit-il,
(i
la demoifelle n'eíl: de
-
tres-bonne famille,
&
ne joint u-ne excellente
' éducation
a
une fortune raifonnable.
n
veut
une réputation fans tache , la théorie des
·("') On fupprime id ,quelques lemes inutiles.
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