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!!

<¡'eíl: d'ailleurs un gars:on fort fage,

j'etp~r~

que mai ta

nte ne le congédiera poínt en cene

occaú.on.

Il s'en eít déja préfenté pluíieurs;

& dan

s le príncipe ou je fuis, qu'un ma!tre

düít répondre du caraétere de ceux qui le–

.fervent, je ne fuis pas peu embarraífée pour

le ehoix. Je ne penfe pas comme ce grand

mínifrre, qui , donnant quelquefoís la

pr~~

férence a des gens qtú ne la méricoíent pas,

ªPJ¡>ürtoit pour raifon de ces exces de bonté

~

qu il vouloit étre

l'

ami de ceux a qui per–

fonne ne vouloit accorder d'amitié. C'eíl:

poi;ter l'indulgence trop loit1,

&

ne pas con–

iidérer que le méchant qu'on protege emporte

la récompenfe qui eíl: due al'honnéte homme.

M .

&

Mad. Reves ont tant de bonté pour

moi)

&

leurs domeíl:iques font

{i

difpofés

a

m'0bliger ) que je ne rifque pas beaucoup a

prendí-e quelques jours pour faire un bon

choix.

Il

eíl: temps de finir une

{i

longue leme.

Je me ferois foupc;onner de craindre que taus

mes chers parents, mes amis, mes bienfai–

teurs ne foient pas a!fez perfuadés de mon

tendre artachement

&

de man refpeét,

fi.

je

commencois chaque fois a les aJfmer des

mémes fentí'ments. Suppofez done que cette

affurance eíl: roujours renfermée dans celle

de la parfaire affeétion avec laquelle je f

uis

&

veux toujours étre , rna chere Lucie

votre, &c.

HE

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