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DU CHEV. GRANDISSON.

39

I{

me fitla graced'ajourer ,que fans erre capa.–

ble de r.irer va.nité d'u no,mbre de mes amants,

il

éroitnaturel que tant de propofüions m'euC–

f:ent rendue plus.chfficile,

&

que la généreufe

ctonfiance de ma famille fembloit avoir aug–

menté cette difpoíition. Enfirr, lorfque je

lui a.i dit , a continué M. Reves, que votre

fortune -excédoit

beau

coup ce que fon onde

défüoit pour lui

da.ns

une femme ,

&

que la

liature, autanr·

que l

'éducation, vous avoit

donné un tour d'

efprit féri

eux;

e'

~fl:

trop

,

s'efr-il écrié, c'efl:

tropel.a.ns

une meme per–

fonne.

Al'

égard de

la fortune

,

il

fouha.iteroit

que vous n'euffiez pas un fou, pour vous

oftrir la fieime ;

&

vorre confenrement le

rendoit le plus heureux de tous les hommes.

J'a.i fait des plaintes

a

M.

'Reves de l'ex–

ce

ilive prév

ention quiparo'it

v

ifiblementda.ns

le

portra.it

qu'il a fait de moi.

SW:ement, luí

a.i

-je dit, v

ous

n'

avez pas prmnís vos bons

offices

a

M.

Fouler ; car , en fuppofanr que

je mérite une parrie de vos éloges,. n'auriez–

vous pas du, pour fon propre intérer, con–

fulrer un peu mes difpofitions, avant que de

me

repréfenterfous

w1

jourfica

pable

d'échauf-.

fer les fie1111es

?

Si nous étions

da.ns

un fiecle

.ou les hommes fulfent moins a

guerr

is contre

l'amour, vous l'expofariez

a

des peines

fort

·vives;

&

moi,

qui ne me fens pas difpofée

au

moindre re

tour

pour fes fentiments , vous

me mettriez

da.ns

le cas de lui devoir de la

pitié

1

lorfque

je ne

poulTois lui rien accorder

.te

plus.

M.

Revers

m'a

répondu que le

lan--!