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l!

v.

GRAN

n

1 s so N.

4

f

toienr pas engagées,

&

¡e

lui

répond.is

natu–

rellement qu'elles ne

1

étoie

nt pas.. Il

jugea

,que mon age ne devoit pas pa!ifer !eize ans

>

&

j'

eus beaacoup de peine a lui perfuader que

J:approchois de vingt;.alors

il

fo

reprocha de

n'avoir pas remarqué qu'avec tantdebonnes

qualirés, je ne pouvois avoir moins de vingt

ans : mais lorfqu'a l'occafion de fon neveu

>

j'

eus ajouté que mon deífein étoit d.e ne me

mai:ier qu'a vingt-quatre, ce

for

une autre

profuíion de raifonnernenrs, pour établir que

¡javois raifon,

&

pourme prouvernéanmoins

c:iue je iae

l';rvois

pa:s. Entre fes preuves, le

bien de fon neveu ne

fur

pas oublié. Nous

appnmes, par des calculs fort précis , que

M.

Fouler rouit aétuellement de deux; mille

hvres fredingt5 de rente,

&

que rimention de

fon onde eft d'y en joindre autant pour

fon.

tnariage , en lui aífurant par contrat le reíl:o

de

fa

fuccetlion. Sir R@land , ma chere , a–

pris autant

fa

paffion pour moi que fon ne–

veu.

Il

me rrouve plus adorable que toutes

les autres femmes enfemble. .Cependant,

comme il.

[e

rend juilice fur fon age,

&

qu'il

aime fon neveu plus que lui-meme ,

il

fera

violence aux fencimenrs qu'il

a

conc:rus.

paur

moi ; il

fe

contentera du bonheur d'erre mon

onde.

Le

déje~ner

6ranr

lini,

&

Mad. Reves

nous ayant propofé de repaífer dans

fun

appartement , nous le laiIT"ames avec

M.

Reves , auqµel

il

ouvrit entierement fon

creur avec de forres inftances pour l'engager

clans les rntérets de

fon neveu.

Enfuire

>

.i1