Previous Page  71 / 408 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 71 / 408 Next Page
Page Background

.

D

U

C

HE V.

G

R

A

N D I SS O N.

'°4'

\'Crte , pour donner paífage

a

fes paroles, ce

qui paroít lui arriver

,qu~lqu:foi

s, aya~

i.t

9ue

fes mots

C

en:

tout-a-fiut prets.

Ma.is

il s eíl:

ailis, contenr· de l'eífort. Au

fo

nd~ ce

ux

gui

ne fe rend.eht point mépriCables par des

afl:ec~

.tations , doivent étre fupportés. Pauvres

&

riches , fages

&

infenfés , nous fommes tous

des anneaux de la méme chal't1e. Il faut me

dire, ma chere,

íi

dans mes defcriptions.>

·je ne mérire pas moi-meme le reproche que

je fais

a

ceux qui méprifent les aurres, pour

des défauts qui ne font pas volontaires.

:

Celle que je vais commencer pourta vous

patoÍtre intéreífante,

íi

je vous avertis qu'il

.eíl: quefüon d'un nouvel adorareur.

Et

lequel

done, des.trois hommes que j'ai nommés?

.Vous devinez le baronner, j'en

fu

is fílre.

Oui,

ma chere, c'eíl: lui.; mais fon gez que mon

e(qui(fe fera compofée de ce que j'ai. appris

.de l_!Ii dans la fuire ; auffi.bien qué

de~

mes

propres o.bfervations.

Le chevalier Hargrave Pollexfen eíl: un

homme bien fait, aífez haut , d'une fir,ure

agréable,, agé de vingr-huit ou trente ans.

Il a le teint un peu trop blanc pour un hom–

me ,

~

tirant un peu fur le pale ; les yeux

d'une hardielfe remarqüable, gros , ouverts,

approchanraífez de ceux qe"c.n nciume vd–

gairement des yeux de breuf,

&

dans les airs

qu'il fe donne, il paroit affeéte1 un regard

libertin, qu'il prend peut-erre pour une re–

commandaricn auprt.s des femmes.

l\

'ifr Gan·

tillen, l'entendantlouer par miladi vv illiams>

7ome

.l.

<;;