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que
j'
am:ois commife ;
je
ne me
détermin~
rois
pas plutót pour le premier.
.
··
·. Le maítre d'hórel, étant venu avertir qu'on
a.voit fervi, m'a délivrée d'une plus longue
.fuite d'importunirés,
&
le chevalier s'eft
trouvé placé
a
table aífez loin de moi. Pen–
dant tour le d!ner , il a tiré beaucoup de
luíhe de
l'
air Jourcilleux
&
de la conduite
de M. Walden,qui,demeurantfouvent muer,
fembloit n'accorder que du mépris
a
tour ce
qui fortoit de la bouclJe du chevalier. Cette
difpoíition fe décl3:roit quelquefois par une
íi
grande variété dé grimaces , qu'il m'
auroi~
paru impoffible de les expri111er avec le
meme
vifage. Depuis mon retour ,.
j'
ai tenté plu–
freurs fois , devant man miroir , él'imiter les
differentes contoríions de
M. \!Valden, pour
vous les décrire,
&
tous
m.esefforts n'ont
pu me rendre c-apable de vous en donner la
inoindre notion. Peut-erre auroit-il été plus
excufable , dans quelgues-uns de fes mépris,
S'il n'avoit pas été viíible qu'il tournoit au
profit
de fon amour-prop·e , toute la confi–
dération qu'il croyoit oter au baronnet.
Cependant
il
étoit auffi condamnable d'un
coté , 'que. íir Hargrave
l'
étoit de
l'
autre.
)amais je n'
ai
vu daHs un íi beau jorir
la
différence r.éelle qui eíl: entre l'homme du
monde
&
celui qui
fort
du college. L'un
fe_mbloit réfolu de ne_: prendre plaiíir
a
ríen ,
t;andis que l'autre s'efforCjOit de plaire
a
tout
1~
monde ,
&
íi
fort
a
fes dépens , gu'il
~1etcoit
quelque[ois
fon
jugemeni:_
a~ l:afard~