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s
T
o
J
Il
~
un grand nombre de qualités
extraordinaire~;
qu'il
a
peur-etre forgées lui-me1i1e ; car il en
.a
foir le ccmpte avec une volubilité
fur,¡~re
nanté. Enfin, il m'a demandé la permi1lion
de me reñdre fes refpeél:s, chez
M.
Reves. Je
lui ai dit qce
M.
Rev-es éroit le ma.ltre chez
lui, &
que je n'avois aucune permi1Iion
a
donner.
Il
m'a
foit
une profonde révérence,
avec un remerc1ment, conune
íi
ma
reponfe'
étoit une permíJiion réelle. Quel pard pour
une femme , avec ces f-latteurs
?
Il
a p.aru
chercher l"cccafion de renouer l'ent'.retien
avanr fon depárr. m<Lis j'aifu révil'er. Miladi
Wil1.ial'ns nous a preffes de _palfer
Ía
foirée
Ghez elle ;
M.
&
Mad.
Reves
Le
font excufés.
En revenant,
M.
Reves m'a dir que je n-ou–
verois dans fir Hargrave un amant
forr
réfolu
&
forr
importun .,
íi
je ne . marqu()is pas
de.
gout pour fes foins. ·Ainfi, Monfieur, lui
ai-je répondu , pciur
me
délivrer, de fes im–
Eortunités, vous me confeilleriez
de
l'épou–
fei:,
comme on dir qu'il eíl: arrivé
a
pluíieurs–
femmes de bon naturel.
'
Nous avons tr-0uvé , en rentrant au logis•;
le chevalier Allefrris ,
qui
atrendott le rerour
de
M.
Reves.
C'eíl:
un homm·e de mérite
&
d'unjugement raf"e, íimple dans fes manieres,
&
d'e'nviron cinquanre ans. M. Reves, lui
:iyanr _appris comi:ient nous ayions _paKé
le
JOUlº ,
Ü
nous a fair un portrait de fir Har–
grave Pollexfen , qui a non-feulement aidé
~
tout·
ce
que v©us venez ·de lire , mais
qui
m'e
l'
a
fait
regal.'der-comme une conn0Hfa-oce
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