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li.

H

l

s

T

o

i.

1\.

!

pris occaflon de la témérité de ces deux hon:i•

mes pour me regarder avec étonnement? Er

quel n'a pas été !'embarras de mon onde &

de M. Deane , pour les amener au bizarre

compromis par lequel ils

fe

font engagés,

malgré tout ce que j'ai pu leur dire,

a

me

tourmenrer de concert,commde feul moyen

de fauver la vie

a

l'un des deux? Mérhode

admirable pour gagner

l'affeétion d'une

femme

!

Et ne dais-je pas

tour cr

aindre de

cer exemple, íi

fu:

Hargrave

perfi.íl:

e dans fes

difpoíitions ? M. Greville· e

íl: un

emparré ;

&_

le chevalier Alleíl:ris nous a dit que

fir

Hargrave ne manque pas de réfolution.

Je fop}Jo{e que M. Fenwich fera auffi le

voyage, íi l'autre ne change pas de de.ffein.

Je vous demande en grace, ma chere Lucie

>

de leur déclarer... Cependant

!

leur dire que

je n'

ai

aucun penchant

a

les voir,& que

j

en

éviterai

l'

occafion fije puis , e'eíl: leur donner

une importance qui me chagrine encare plus;

&

l'un fe couvrant du prétexte de fes afüures

fije refofe les viíires avant qu'elles .foient of–

fertes, il paroítra , dans. l'inrerprétarion d'un

homme auffi.préfomptueux que M. GrevilJe,

que je me compre moi-meme entre les affull:es

qui peuvent

l'

amener : ils prendront le partí

qu'il leur plalr. S'ils font réfolus de m'obféder

dans les alfemblées publiques,graces auciel,je

n'aipas tanrd'empreífement

a

me montrer que

je ne pui.ffe me difpenfer fouvent

d'y

paroítre.

Mais on me fait avenir que

fu

Roland

Meredith demande

a

me

voir ,

ce bon chei