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s
T
~
r
n.
~
c1e fortir un
tnomen~
; alors
il
a commenté
a
tn'étaler toutes les bonnes· qualités de fon
neveu ;
il
m'
a
d~cl~ré
l;i vive
~~~m
qu'il a
cons:ue póur mo1 ;
il
m a fupplie d encoura–
ger par mes bontés un jew1e homme
{i
digne
ae moi ,
{i
bien élevé ,
{i
noble , dont
il
veut
faire fon unique héritier ,
&
Eºur lequel il
e.ll:réfolu de faire ,
a
ma coníidération , ce
que dans toute
fa
víe
il
ne feroit pas en
fa-·
veur de toute autre femme.
A
des propofüions
fi.
férieufés,
il
n'éroi't
pas permis de répo11dre avec
l'
air
badin dont
º!1
ne
pe~t
guere
(e
défendre
~ans
la premiere
".tfüe qu on ré<;o1t du chevalier Roland Me·
redith. J'étois fkhée de me trouver preC:
qu'auffi embarraffée, auili muette, auili forre
ctue
{i
j'avois pen[é
a
marquer du gout p9ur
les vues de M. Fouler. M.
&
Mad. R eves fem·
bloient prendre plaifü
a
me voir dans cette
iituarion. Le chevalier m'a paru pret
a
nous
entonner une chanfon_gauloiCe
&
a
danfer de
joie. D<tns ce tranfport,
il
rn'a demandés'il
a:ppelleroit fon neveu ,. pom; confirmer tour
ce qu'il m'avoir dit,
&
pour répandre fon
ame entiere
a
mes pieds? Il n'efr qu'un peu
timide, m'a-t-il dir.
11
me garantiífoit que la
moindre faveur de ma bouche en feroit un
homme. Permettez , ·a-r-il ajouté avec le
meme íeu , permettez que je I'appelle. Je
vais le chercher moi-meme ;
&
le bon vieil·
lard alloit partir.
Je me fuis barée de répondre. Un mot;
11~il
vous plait, M. le chevalier
1
avant quQ