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en mériter beaucoup, je lui con(eillois de
r~ngager
abfolbment
a
changer de vues.
parce que je n'aimois point
a
[aire le tour–
ment d'un co;ur honnere. Ses fentiments
lJOur moi
fe
font échauffés
f
ur cette expref–
Iion, il syefr laiífé emporter par fes regrers,
par fon aámiration
&
fa tendre1fe , jufqu'a
¡:>rendre le
ciel
a
rémoin que fije voulois erre.
fa
niece,
&
lui accorder feulement le plarfir
de me voir une fois tous les jours,
il
{eré-.
duiro~
cent livres ll:erlings de rente,
&
m'abandonneroit
~out
ce qu'il poffédoit au
monde.
~:es
yeux étoient mouillés de larmes,
fon vifage enBammé ,
&
l'honnereré brilloit
for fon vifage. Généreux homme
!
n'ai-je pu
m'empecher de répondre. J 'étois vivement
touchée. Je fuis paífée dans une autre cham–
bre ; mais étant revenue auffit8t,
j'ai
trouvé
fir Roland ,
foa
mouchoir
a
la main , qui
follicitcit M.
&
Mad. Reves, avec les plus
forres inílances. Il avoit fait auffi tant d im–
prefiion fur eux, qu'ils n'ont pu 'refufer de
me d
ire quelques mots en
fa
faveur.
Le
chevali.era propofé alors de faire pa–
ro1rre
fon neveu , afin qu'il pi1t parler pour
lu.i_- meme. Il vouloit abfolument l'appeller.
Non , Moníieur , lui ai-je
dit,
vous eres un
·excellent avocat. Aífurez M. Fouler que
j'
ai d.eux raifons de
l'
efümer : fon propre
mérire
&
celui de fon onole ; mais je vous
le demande encore , épa;gnez-moi la peine,
de défobliger
up
homme que j'efüme.
J'ai
rcute la reconooiffimce poilible pour
l'opi~·