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nion qu'il a de moi, je lui en devrai plus en–
core, s'il accepte mes remerdments, comme
le feul retour que je
f
uis
capable de lui offi-ir.
Chere mifsRyron, m'a ditM. Reves,
vous
pourriez prendre du moins quelques jours
pour y penfer. Que faites-vous ?lui ai-je ré–
pandu. Vous augmentez les difficultés. C'ell:
'de votre honré que je me plains ; mais ne
voyez-vous pas . que
fü
Roland me prencl
déja pour une cruelle? Cependant mon cá–
raétere ell bien éloigné de la crnauté. Je faís
mon bonheur de celui d'autrui. Je voudrois
égaler
Ílr
Roland en
g~néroíité.
Qu'il me de–
mande quelque chofe qui ne
foit
pas
moi–
meme) & 'je m'efforcerai de l'obliger.
Mes réponfes 11).emes, ne faifant qu'ani–
mer fon obíhnation , il a proteíl:é qu'il ne
perdroit pas l'efpérance , tandis qu'il ne me
verroit pas d'autre engagement. Qu'on me
falfe connoítre une femme du meme ordre,
a-t-il ajouté, & je renoncerai
a
mifs
Byron.
Elle prendra du temps pour
y
penfer. De
grace, Mademoifelle.... Mais je vais appeller
mon neveu ; & dans ce tranfport il eíl: forti ,
·fon
a
la hate, comme s'il eut appréhendé
que je ne leretinífe encore. M. & Mad. Reves
ont commencé leurs repréfentations ; 1nais
avant que j'aie pu leur répondre, le cheva–
lier eíl: rentré avec fon neveu.
M. Fouler m'a falué de
l'air
le plus refpec–
tueux. Il paroiífoit plus abattu que lorfqu'il
étoit venu me donner la:main
a
mon árrivée.
·Son oncle l'avoit iníl:ruit de ce qui s'étbit