Previous Page  95 / 408 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 95 / 408 Next Page
Page Background

.

n'O

CHl!~.

CitANDtsSoN:

7f

t'oujours co1mne un homme dont

l'

efüme

me faifoit honneur.

Il s,efr levé , avec toutes les apparences

d'une profm1de trifreífe. Il a tiré fon mou–

choir.

Iil

s'efr promené dans la chambre en

foupirant;

&

je m'imap;ine que fos foapirs

étoient plus fmceres que ceux de Greville.

'(Se

mouvement a ramené le chevalier

&

Reves par une porte, tandis que Mad. Reves

eft rentrée

p~r

l'

autre.

N'

attendez pas , ma

chere , que je vous préfente une nouvelle

fcene , qui deviendroit ennuyeufe par

fa

lon–

_gueur.. Combien de

plaintes~

combien de re·

proches

&

d'infrances n'a-t-il pas fallueífuyer

de

l'

onde

&

du neven? A la fin , me tour–

nant vers le chevalier, je lui ai dit que j'ad–

mirois 1a bonté ae

fon~reur

dans cette tendre

obfrination ,

&

que je ne la regardois pas

moins comme une preuve du mérite de

M. Fouler; mais que ne pouvant rien de

plus

pour lenr fatisfaél:ion, je leur demandois la

liberté de me retirer. Je fuis remontée en effet

dans mon appartement. Je mefuisjetéedans

un fauteuil , ou l'image préfente de tour ce

que je venois de voir

&

d'entendre, m'a fait

na'irre quantité de réflexions ;

&

j'

ai eu be–

foin de rappeller mes efprirs de bien loin,

pour vous écrire une

[;

longue lettre. Apres

tour , ma ch.ere Lucie , plaife au ciel , que

dans la loterie du mariage , il ne me tombe

pas pis que M. Fouler.

Sir Roland a demandé plufieurs

fois

a

M.

&

Mad. Reves , s'il

n'y

avcir aucune

Tome

l.

D