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I 9 T
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J
R.
~
ma chere , que
íi
je fuis demeurée au
logis~
c'eíl: pour ne pas ,nanquer
fa
viíite.
11
faut que je vous faLfe ,
d.'
apres
M.
&
Mad. Reves , le récit de cette premiere con·
verfation, Vous
fa
vez qu'il n'échappe rien
:mx obfervations de ma coufine.
Depui~
qu'il m'a vue, a-t-il dit, le temps
Jui
avo~t
paru d?une longueur infupportable.
Il
fe donnoit au diable s'il avoit eu deux
heure$ de repos,
11
n'avoit jamais vu de
fenune, pour laquelle il fe ffit fenti tant d'in·
dination. Sur
fon
ame,
il
n'avoit point df3
vues qui ne fuffent des pJus honorables,
11
s'eíl:
lev~
plufieurs fois,
11
a f:-Ut quelques
t:ours dans la chambre,
en
ajuíl:ant
fa
parure?
&
fe parcourant
d~s
yeux depuis la poitrine
jufqu'aux pieds.
U
a parlé, avec complaifance,
de l'heureufe perípeél:ive qui s'ouvroit de–
'Vant lui: non qu'il ígnorat que j'avois
a
ma
fuite une petíte légio11 ' d'admirateurs;
mai~
~om~ne
il favoit auili qu'il n'y en :ivoitaucun
de favorifé ,
il
croyoit pouvoir
[e
Barrer de
quelque préférence. Je vous ai d.éja déclaré,
a·t-il
d~t
á
M. Reves, que je donne caree
blanchepour les arrides. Ce
que je
ferai poul'
une
femme
{i
¡:aifonnable, deíl: le faire pour
moi-mem~.
Mon ufage,
M .
Reves,
n'eíl:
pas
ele vanter _ma fortune ,
~nais
j'
e:¡cpoferai de–
vant vous, ou devane toute la famille
d~
mifs
Byron, fétat exaél: de mon h>ien.
Il
n'y
en
~ut
jamaisen meilleur ordre.Une femme
pou~
)aquelle
j
1
aurai tant de confidération, [era
w,P~rejfe
qe
vjv;e
a
la
vil¡~'
a
la
~ampa~n~)