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76

H

I 9 T

~

J

R.

~

ma chere , que

íi

je fuis demeurée au

logis~

c'eíl: pour ne pas ,nanquer

fa

viíite.

11

faut que je vous faLfe ,

d.'

apres

M.

&

Mad. Reves , le récit de cette premiere con·

verfation, Vous

fa

vez qu'il n'échappe rien

:mx obfervations de ma coufine.

Depui~

qu'il m'a vue, a-t-il dit, le temps

Jui

avo~t

paru d?une longueur infupportable.

Il

fe donnoit au diable s'il avoit eu deux

heure$ de repos,

11

n'avoit jamais vu de

fenune, pour laquelle il fe ffit fenti tant d'in·

dination. Sur

fon

ame,

il

n'avoit point df3

vues qui ne fuffent des pJus honorables,

11

s'eíl:

lev~

plufieurs fois,

11

a f:-Ut quelques

t:ours dans la chambre,

en

ajuíl:ant

fa

parure?

&

fe parcourant

d~s

yeux depuis la poitrine

jufqu'aux pieds.

U

a parlé, avec complaifance,

de l'heureufe perípeél:ive qui s'ouvroit de–

'Vant lui: non qu'il ígnorat que j'avois

a

ma

fuite une petíte légio11 ' d'admirateurs;

mai~

~om~ne

il favoit auili qu'il n'y en :ivoitaucun

de favorifé ,

il

croyoit pouvoir

[e

Barrer de

quelque préférence. Je vous ai d.éja déclaré,

a·t-il

d~t

á

M. Reves, que je donne caree

blanchepour les arrides. Ce

que je

ferai poul'

une

femme

{i

¡:aifonnable, deíl: le faire pour

moi-mem~.

Mon ufage,

M .

Reves,

n'eíl:

pas

ele vanter _ma fortune ,

~nais

j'

e:¡cpoferai de–

vant vous, ou devane toute la famille

d~

mifs

Byron, fétat exaél: de mon h>ien.

Il

n'y

en

~ut

jamaisen meilleur ordre.Une femme

pou~

)aquelle

j

1

aurai tant de confidération, [era

w,P~rejfe

qe

vjv;e

a

la

vil¡~'

a

la

~ampa~n~)