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it
l!
v.
GRAN
.o
1
s so
N.
~
pas
ce que vous ave..z dit a mon onde , il
ne m'en a que trop informé. Je me recon–
·nois indigne de vous ;
mais
je n'en fuis pas
plus Jibre de renoncer .a vorre faveur. Celui
qui fait ou fon bonheur confúl:e,
~íl:-il
ma1tre
de ne le pas ch
erch!,!r a .tour.e forre de prix
?
Ce que je puis
di.re, c'efr que je fuis le plus
malliem:eux .de
tousles hommes ,
fi
vous ne
me 1aiífez pas l'efpoir..... Je l'ai interrompu
;i
mon tour , pour le prier de ne pas nourrir
des femimems au;xguels
U
m'.étoit impoJlible
de répondre.
U
a pouffé
ll1'l
profond·foupir..
On m'avoit aífuré, a-t-il repris, que votre
cc:eur , Mademoifelle , étoit fans engage–
ment; c'eft la-deífus qúe j'ai fondé .mes
pr~fomptueufes efpérances,
Je lui ai <lit
narureUem~nt
gu'
OlJ.
ne
l'
;ivoit
point ·trompé ,
&
que je
11'
ai
point
en.cor~
vu l'homme avec lequel je pulife fouhaiter
d'etre engagée par les nreuds du mariage.
M. Fouler en a conclu qu'il pouvoit done
efpérer du temps , de fes
atliduit~s
, de fon
refpeét, de
fa
paffion fans borne......
,.~.
O
n:~níieur Fo~.ler,
lui ai-je
~t,
ne me cr.oyez
m mgrate, m ;nfenf
ihle : ma1s les jours
&
les–
années ne peuvent
apport.erde changement
dans un cas de cett
e nature!
Je ne me fens
capabfe que de vous eftimer. Mais vous a.vez
.done
vtl
que'lqu'un, Mad.emoifelle, pour qui
vous croyez pouvoir prendre aes fentiments
plus favórables que pour moi
?
Cette quef–
rio~
étoit pretfante.
&
j'aurois
pu
me
di!'–
yenfer
d'y
répondre. Cependant je lui
ai