Previous Page  93 / 408 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 93 / 408 Next Page
Page Background

n u

e

it

l!

v.

GRAN

.o

1

s so

N.

~

pas

ce que vous ave..z dit a mon onde , il

ne m'en a que trop informé. Je me recon–

·nois indigne de vous ;

mais

je n'en fuis pas

plus Jibre de renoncer .a vorre faveur. Celui

qui fait ou fon bonheur confúl:e,

~íl:-il

ma1tre

de ne le pas ch

erch!,

!r a .tour.e forre de prix

?

Ce que je puis

di.re

, c'efr que je fuis le plus

malliem:eux .de

tous

les hommes ,

fi

vous ne

me 1aiífez pas l'efpoir..... Je l'ai interrompu

;i

mon tour , pour le prier de ne pas nourrir

des femimems au;xguels

U

m'.étoit impoJlible

de répondre.

U

a pouffé

ll1'l

profond·foupir..

On m'avoit aífuré, a-t-il repris, que votre

cc:eur , Mademoifelle , étoit fans engage–

ment; c'eft la-deífus qúe j'ai fondé .mes

pr~fomptueufes efpérances,

Je lui ai <lit

narureUem~nt

gu'

OlJ.

ne

l'

;ivoit

point ·trompé ,

&

que je

11'

ai

point

en.cor~

vu l'homme avec lequel je pulife fouhaiter

d'etre engagée par les nreuds du mariage.

M. Fouler en a conclu qu'il pouvoit done

efpérer du temps , de fes

atliduit~s

, de fon

refpeét, de

fa

paffion fans borne......

,.~.

O

n:~níieur Fo~.ler,

lui ai-je

~t,

ne me cr.oyez

m mgrate, m ;nfenf

ihle : ma1

s les jours

&

les–

années ne peuvent

apport.er

de changement

dans un cas de cett

e nature

!

Je ne me fens

capabfe que de vous eftimer. Mais vous a.vez

.done

vtl

que'lqu'un, Mad.emoifelle, pour qui

vous croyez pouvoir prendre aes fentiments

plus favórables que pour moi

?

Cette quef–

rio~

étoit pretfante.

&

j'aurois

pu

me

di!'–

yenfer

d'y

répondre. Cependant je lui

ai