DU
Ciuv..
Gll.ANnHsoN.
-6-¡
M.
Fouler nous
fa{fo
l'honneur de rentter.
Vous vous etes expliqué avec toute
l'honn~
teté poffible ,
&
je vous fuis auffi obligée
qu'a M. Fouler,
de
l'idee que vous ave:i:.de
moi. Mais ce que vous me propofez eíl: un-.
poffible.
·
Comment impoffible !'Non, non,. Ma–
demoifeUe, rien ne l'eíl: moins aífurérnent.
-Vous aurez la bonté de nous ac<::order
du
temps pour qµelques vi.Gres , qui vous met–
tront en état de reconrioitre les bonnes qua–
lités
&
le jugement de mon neven. Vous
fe.
rez
convain~ue
par
fa
propre bouche,
par fon
creur, par fon ame, dais-je dire , efe
1
ainour
qu'il a pour vous. Ce n'eft point
a
lui que le
temEseftnéceífaire. Le pauvre jeunehomme
e!l:
fixé , a jamais fixé. Mais , chere Mifr,
au nom du ciel
!
Dites que vous prendrez
une femaine, quelques jours, pour réfléchir
a
ce
que
VOUS
pouvez ,.
Gé
que
VOUS
voulez .
répondre. C'efi tout ce que fe demande au–
jourd'hui , Mademoifelle , ou plutot tout ce..
que je puis vous accorder moi-meme.
Sir Roland, ai-je repris , je ne puis dou–
fer que da:ns quelques jours , d'ans une
fe–
maine , mes difpofoions ne foienr telles
qu'aujourd'hui.
n
m'a int:errompue par des
exclamations , par des plaintes
&
des re- ·
proches
fort
tendres , qµ'il adreífoit
tant~t
a moi , tant8t a
M.
&
Mad. Reves•.Enfin
,
m'ayant a peine laille le tern_ES de répéter
fi!ue c'étoít une chofe impoffible,
&
g_ue
j'ar efüme
poru fonneveu., qui·me
paroiífoii