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SON.'
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s'excufe de le voir ce marin, comme il
fe
l'
éroit propofé,
[
ur
l'
obligation ou
il
[e
trouve
de partir fur le champ pour Reading, ot't
il
eíl: appellé par les iníl:ances d'un ami mouranr,
&
dans l'impoilibilité qu'il prévoin de revenir'
avant trois jours, qui lui paroltront , dit-il,
rrois longues années; il ne peur
[e
dif
penfer
avant fon-départ, de renouveller les témoi–
gnages de fon refpeél:,
&
de confirmer la dé–
claration de fes fentiments.Ildemande
inftam~
ment la faveur
&
la proteél:ion de M. Reves.
11 ajome, qu'un bonheur pour lui, dans
fon abfence, c'eíl: que mifs Byron, M.
&
Mad. Reves, ayant le temps de réfléchir un
peu for fes offres, il fe flatte qu'elles ne
_feronr pas payées d'un refus.
· A préfent , ma chere , vous avez tous
les éclairciífements.qué je vous ai promis fur
mes deux nouveaux adorateurs. Comment
vais-je me conduire avec eux? c'efr ce que
j'ignore.Mais
je
commence
a
jugerquelesplus
heureufes filies font celles
a
qui leurs parents
épargent les embarras. de cette nature , en
remenant
a
confulter leur inclination lorf–
gu'on efr au préliminaire.· Il ell: certain que
les miens font beaucoup d'honneur
a
madif–
crétion , de m'érablir
{i
généreu[ement rnon
propre juge. Les jeunes filles font flanées du
pouvoir qu'on leur donne fur elles-memes
~
cependant je ne vous cacherai poinr que cet -
honneur me caufe quelque peine,
&
pour
'1eux raifons ; l'une, qu'il m'oblige
a
la
plu~
G
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