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E V.

(;

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A

N DI

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SON.'

.f5)

s'excufe de le voir ce marin, comme il

fe

l'

éroit propofé,

[

ur

l'

obligation ou

il

[e

trouve

de partir fur le champ pour Reading, ot't

il

eíl: appellé par les iníl:ances d'un ami mouranr,

&

dans l'impoilibilité qu'il prévoin de revenir'

avant trois jours, qui lui paroltront , dit-il,

rrois longues années; il ne peur

[e

dif

penfer

avant fon-départ, de renouveller les témoi–

gnages de fon refpeél:,

&

de confirmer la dé–

claration de fes fentiments.Ildemande

inftam~

ment la faveur

&

la proteél:ion de M. Reves.

11 ajome, qu'un bonheur pour lui, dans

fon abfence, c'eíl: que mifs Byron, M.

&

Mad. Reves, ayant le temps de réfléchir un

peu for fes offres, il fe flatte qu'elles ne

_feronr pas payées d'un refus.

· A préfent , ma chere , vous avez tous

les éclairciífements.qué je vous ai promis fur

mes deux nouveaux adorateurs. Comment

vais-je me conduire avec eux? c'efr ce que

j'ignore.Mais

je

commence

a

jugerquelesplus

heureufes filies font celles

a

qui leurs parents

épargent les embarras. de cette nature , en

remenant

a

confulter leur inclination lorf–

gu'on efr au préliminaire.· Il ell: certain que

les miens font beaucoup d'honneur

a

madif–

crétion , de m'érablir

{i

généreu[ement rnon

propre juge. Les jeunes filles font flanées du

pouvoir qu'on leur donne fur elles-memes

~

cependant je ne vous cacherai poinr que cet -

honneur me caufe quelque peine,

&

pour

'1eux raifons ; l'une, qu'il m'oblige

a

la

plu~

G

6