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..R.
F.
qu'injultement,
a
mon avis' puifqu'il nes·eíl:
donné ni l'un nil'autre, & quenon-feulement
il n'
eft
capable d'offenfor perfonne; mais qué
l'enjouement conrinuel de .fon humeur de"
vroit lui attirer plus d'indulgence, fans cornp–
ter
qu'il
poffede une qualité qui nnanque le
plus fouvenraceuxqui
[e
croient unjugement
fopérieur , celle de
,fe
connoírve lui-meme;
car il eíl: humble' motleíl:e' toujcurs.prer
a
re–
conno'.itre de la fopériorité dans_les autres.M.
Simple poífede unetres-groffererre,quieíl:une
bonnecom¡>enfationpoorfesdéfuuts~On
;ijou–
te.qu 'il fait fortbien laménager,&que perfon–
ne n' entendnúeuxqueluifesintérets.Ceralent
lem
etenétatd'obligerceuxquiprennenrdroit
des avantages qu'ils s'attribuent fur lui, pour
Je tourner en ridicule dans fon -abfence;&l'on.
affure qu'íl ne (e fair pas preffer pour rend're
{ervice: mais
e'
eíl: toujours avectant d'atten–
tion pour
[es
furetés , que fur cet arride il
n'
a jamais donné
fu
jet
de rire
a
fes dépens.
On croit que les amis de la belle Ancillon
n'
auroier;r pas
d'
éloignement pour la marier
avec lui. Et moi,
{i
j'étois fafreur, je lui
fou–
·haiterois al.fez d:e prudence pour
íe
donner
a
la
fage Olerr..e.r, qui trouveroit dans
fon
bon
efp
rir lemotif
&
le pouvoir de dédommager
·un
maJ.Tide ce qn'elle ne lui apportercit
pas
tlu
coté de l:a:forrune. Pour miis Barnevelt,
il
fem.ble que perfcnne ne 'Penfe
a
lu
i,chercher
·unmari.Ceux qui badinent fur fon
comp.tela
naitent moins de filie que de je
w1e drQle,
-fiuipenfera
peu.t-étre
quelque
.jour
a
fe
pour-