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-46

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I

s

T

o

I

..R.

F.

qu'injultement,

a

mon avis' puifqu'il nes·eíl:

donné ni l'un nil'autre, & quenon-feulement

il n'

eft

capable d'offenfor perfonne; mais qué

l'enjouement conrinuel de .fon humeur de"

vroit lui attirer plus d'indulgence, fans cornp–

ter

qu'il

poffede une qualité qui nnanque le

plus fouvenraceuxqui

[e

croient unjugement

fopérieur , celle de

,fe

connoírve lui-meme;

car il eíl: humble' motleíl:e' toujcurs.prer

a

re–

conno'.itre de la fopériorité dans_les autres.M.

Simple poífede unetres-groffererre,quieíl:une

bonne

com¡>enfationpoorfesdéfuuts~On

;ijou–

te.qu 'il fait fortbien laménager,&que pe

rfon–

ne n' entendnúeuxqueluifesintérets.Ce

ralent

lem

etenétatd'obligerceuxquiprennenr

droit

des avantages qu'ils s'attribuent fur lui, pour

Je tourner en ridicule dans fon -abfence;&l'on.

affure qu'íl ne (e fair pas preffer pour rend're

{ervice: mais

e'

eíl: toujours avectant d'atten–

tion pour

[es

furetés , que fur cet arride il

n'

a jamais donné

fu

jet

de rire

a

fes dépens.

On croit que les amis de la belle Ancillon

n'

auroier;r pas

d'

éloignement pour la marier

avec lui. Et moi,

{i

j'étois fafreur, je lui

fou–

·haiterois al.fez d:e prudence pour

íe

donner

a

la

fage Olerr..e.r, qui trouveroit dans

fon

bon

efp

rir le

motif

&

le pouvoir de dédommager

·un

maJ.Ti

de ce qn'elle ne lui apportercit

pas

tlu

coté d

e l:a:forrune. Pour miis Barnevelt,

il

fem.ble que perfcnne ne 'Penfe

a

lu

i,cherch

er

·unmari.Ceux qui badinent fur fon

comp.te

la

naitent moins de filie que de je

w1e drQl

e,

-fiuipenfera

peu.t-étre

quelque

.jour

a

fe

pour-