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DU

C,HEV.

GRANDISSON;

31

la

meme habitude ; mais elle me

l'

a refu{ee

avec beaucoup de modeíl:ie. La troiíieme

étoit fur la niort d'une chere fauvette, un

reu trop pathérique a mon gré pour l'occa–

Iion; car

fi

mifs d'Arlingwn avoit le malheur

de perdre le meilleur de fes amis, il me fem.::.

ble que dans cerre piece, qui eíl: alfez longue,

le fujet eíl: épuifé ,

&

qu'elle

[eroit

obligée

d'en emprunter quelques images. Jeconc¡ois

qu'il

e{I:

difficile aux jeunes perfonnes , qai

font nées avec quelque génie , de régler leur

imagination. L'abondance de leurs idées les

emporre fouvent au dela de leur fujet;

&

,

pour vouloir tout dire , elles ne difent

pa~

ce ciu'il convient. Mais

>

a

tour prendre,

j'

ai

trnuvé la piece

fort

jolie.

Jeudi

~6.

Nous

e~mes

hier

a

fouper miladi Pen

WiHiams (-1<). C'eíl: une femme rres-agréa–

ble, veuve d'un homme efümé,

{$<:

proche

parent de M. Reves. Son age paroit d'en–

viron quaranre ans. Elle a pris beaucoup

d'affeél:ion pour moi ;

& ,

pour commencer

notre liaifon ' e!Ie veut erre de toutes les

parties de plaiíir ou je me trouverai enga–

gée. Elle obferva qµe ceux qui connoiífent

bien les grandes villes

fe

font une fete d'y

accompagner les érrangers. Les nouvelles

remarques,

&

les comparaifons qu'ils enten-

( * )

Ptn

,

qui fe pJonon'c

Penn1,

efi un nom

l'OUr

Pénéloppc,

B4