D
U
CH
E
V. GR
A
1'
DI
SS o·N:
'ff
\'ivre a!fez pour
s'
ente-ndre dire qu'avec le
.mairre de mufique
&
le ma'irre
a
danfor , le .
bel ufage demande un ma'itre
de
jeu, pour
achever
1'
éducation des femmes
?
Miladi Pen
s'
offi-e a me fervir de.guid_e dans toures ces .
parries.
A préfent , chere Lucie, tie répéterez-' -
vous pas la priere que vous avez déja fai
te auciel , de me yoir ,revenir avec un creur
fa.in?&
ne tremblez-vous pas que·je ne devi
enneun jolie fer.. 'ne , dans le gout moderne
?
Pour cette derniere crainte, je répondrai lorf–
que vous commencerez a me foupconner:
íi
vous rrouvez que je préfere le pltis bril.l,ant
de. tous .ces plaifrrs
&
1'
opéra rneme, malgré
la
paffion que
j'
ai
pour la mufique,
a
une
bonne piece denotre favori
S!zakefpéar,
alors,
ma Lilcie, que votre creur s'afl:1ige pourvorre
Henriette; craignez alors qu'elle ne
fe
foit
laiffée gagner
a
l'efprit de
lég~reté;
qu'elle
ne foit prife par les yeux
&
les oreilles.; que
fon creur ne foitinfell:é par le gout moderne,
q~'elle
n'ait con';=u
~ufane
w•e pernicieufe
paiiion pour le jeu ,
&
que, pour foutenir
fe.s
extravagances , elle ne penfe a faire le
malheur de quelqu'honnere homme en
l'
époufant.
·
Un mot fur mes affaires domeíl:íqnes.
James , le [eul laquais qu.e
j'
ai amené ,
fe
·dégoute déja de la ville,
&
veut retourner
au chatean de
Selby.
Je n'aime pas
a
voir
:autourdemoi unhommequis'y·dépla:it. Ainú
je lui
ai
promis de
le-
renvoyer ; mais
comn:r~
B
J