~s
H
1
s
T
o
1 R E
paro1t regarder
fa
freut fur le
pied
de ce
qu'elle étoit il y a deux ou trois ans, car mifs
SallY: n'en a
Pª"
plus de dix-fepr. Ce fui me
confirme dans cette idée, c'efr que a plus
jeune étoit beaucoup moins réfervée, loríque
fa
freur s'éloignoir un moment,
&
q_u'a io_n
retour 'elle recommern;oit a fermer fa petire
bouche , qui eíl: réellement trt:s-jolie , fans
·comprer que I'aurre ne la non;i.moit jamais
que mon enfant, avec l'qi-r du droir d'ai-
1"eífe'
&
que l'autre difoit modeíl:ement ma
f
renr ", d'un ton qui n'étoit pas éloigné du
refpeét.
·
' Deux L.cmmes a{fez jeunes, qui donnoient
la
main
au~
deux freurs, éroient M.
Barnel,
neveu de miladi Alleíl:ris ,
&
M.
Sommer.
Le fecoPd eft marié nouvelleme
nr. Jelui
ai
tronvé beaucoup d'affeéb.tion
da.nsles
·manieres,
&
tout l'air d'un ho
rnmefort
rempli de fes perfeél:ions.
A
pres fon départ,
"j'ai dit
a
Mad. Reves que je le croyois
fort
amoureux de lui-meme. Elle en efl: conve–
nue. Cependant cet
exc~s
d'amour-propre
efr
alfez mal-fondé: c'eíl: un homme forr
ordinaire , ' quoiqn'extremeinenr recherché
dans
fa
parure.
lf
paroir que
fa
femme éroit
une veuve rres-riche. Avant qu'elle l'eút
rendu important
a
fes propres yeux, en
d~.venant amoureux de lui, c'éroit un jew1e
homme affez modefl:e,
qui
n'avoir pas dé–
couverr en lui-meme plus de mérire qu'on·
ne
lni en reconnoiífoit;
&
cette raifon a
fait
.ardonner a
fa
femme le goút qu'elle