D U
C
Htt V.
iG
'R
A
N D
J
5
s o
N.
'l."f
;dign1ré
a -not-re vieilleff
e?
Nol'.S [er.ions·toutes
~uffi
íi'ag€S, aufii
Vénérables cque ma,grnnd'-
:ruamal'!. ·C'.efl: ·un .exemple pour neus., ma
t:here. Quelle femtne eíl: auili refpe&ée _,
~ufli
chérie , des jeunes gens
-&
des v1eux,
.que•rna 5L"a1nd'maman
1
SceFly'?
·,
P0u>r
comme-r1cer
a
remfhr 'le fecond de
:mes
.devoir:s,
il
faut voms .f.Ute le portrait
<de quélgues jeunes perfonnes'd'e1l'un
&'
de
-Y.autre íexe,
·qui
fo~1t
ven
u
es faire
·l~ur
com–
.plinient
a
Mad.
Reves
f
ur fon retortr.
Mi&
.Allejlri~
,
fflle
·da
-ohevalier de ce .nom , ·
a
parula prem.iere. Je l'ai rrouvée tres-jolie,
r
a.iraifé , le caralt@re ouyerr. Je
erais
que
.j
e l'aimerai.
Mi[s.Bramber
eíl:llafeco11de.·Elle
' efl moins belle queMifs Allefrris; mais dan:s
if
air
& les maniexes·, elle ne manque point
d'
agr
;éri1ents.Unpeud'empreifemenra parler,
-e'
eíl:
·Ie-foul défaut que je lu.i a.i trouvé. Dans
Ion
filence meme , elle paroiífoit <>hercher
~
-dire quelque chofe, quoiqu'dle et1t épuifé
deux ou trois fujets. Je lui reproche d'aurant
'plus librement cette voiubilité de
lan~ue_,
que
M.
&
Mad. Reves ne
l'
ont pas remar:..
quée comme ils
l'auroienr
fait,
s'íls n:y
-étoient
pas
accoutumés. Cepe
ndant il fe peut
que la joie de tevoir
[es
amis
a.irouvert fes
1evres. Si je devine juíl:e, pard
on, chere mifs
Bramber
!
Mifs Sally ,
fa
cadetre , eíl:
fort
aimable, avec beaucoup de modefüe;
un
pe.u
contra.inte, peur-etre par
fa
vivacité de
fa
-freur ainée. La différence
de
]epr
a~
e
ell:
de
i'ix
ou
fept
ans ; de force
que
mifs
I3rambe1·
B
.i